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Incertitude
Devant le regard, s’installe
ce vide meurtrier, imperturbable
et dans la voix, l’odeur du sanglot
car l’amour, pour mourir, a besoin
de déchirer l’enveloppe de lumière
qui protège le secret de sa magie.
Comme un enfant qui se souvient
du geste maladroit, le cœur grave
avec véhémence, les déchirures
et sur le visage, apparaissent des rides
qui décrivent toutes ses souffrances.
Quand le jour est beau comme une fleur
l’âme se détend, heureuse d’être
simplement, reconnaissante au baiser
que la caresse prépare en silence.
Aimer ou ne pas aimer avec certitude,
libère le temps à l’éclat de rire
avec cette différence que l’amour
donne au bruit du bonheur offert
le chant des oiseaux et des rivières.
Ne point aimer est une meurtrissure
qui naît à l’aube au fond des pensées
et se propage au corps entier
quand la nuit propose le sommeil.
Heures perdues, retranchées de la vie
comme pour se punir de n’avoir pas
su donner un sens à sa destinée.
Aimer sublime le regard et apaise
comme une liqueur faite de sève
d’essences étranges, odorantes
pour ceux et celles qui se contentent
de regarder l’amour passer, sans réagir.
Ne pas vivre est l’idem de ne pas aimer,
dit le poète quand la muse l’abandonne
Si l’amour est une cause, il est aussi
la raison d’un bien être trop cher
pour être à la portée de n’importe qui !
L'épine s'enfonce dans l'épiderme et réveille, partout, la douleur des heures passées sans amour.
Belle ?
J’aime à croire
que la beauté n’est point
une quantité mesurable,
une formule bien faite
ou une recette respectée.
Elle est dans l’esprit
comme un papillon qui virevolte
dans l’embrun du matin.
Elle est dans le regard
comme une lumière éblouissante.
Le geste qu’elle dessine
désarme le peintre habile
ou le mot familier au poète
quand il s’avoue stérile.
La beauté, Madame, c’est un grain
un minuscule grain de folie
qui fait un océan de la chevelure.
Elle est ce qui manque à l’arrogance
quand elle habille l’apparence.
La grâce qu’elle dégage
comme une rivière de diamants
suffit à rendre le petit doigt élégant.
Elle est plus fine que les pas
qu’on fait résonner pour apparaître.
La bouche reste ouverte
quand elle passe indifférente
au regard qui supplie la poussière
qu’elle soulève dans les corps
malheureux de ne savoir pas être.
Elle est tornade et tempête
dans la chaleur des intimités,
elle est fraîcheur et bien être
au creux des confidences de l’oreiller.
N’est pas beau qui veut l’être
et n’est pas belle celle qui s’obstine
à vouloir sans pouvoir être
plus belle qu’elle ne sait paraître.
Dans le vertige des courbes parfaites
s’installe la volupté délicieuse
mais voit-on l’or qui se cache dans la roche
si on ne sait rien des indices qui le désignent ?
Avoir la chance d’être belle
c’est avant tout et simplement
l’élégance d’être femme,
et l’intelligence de savoir l’être.
Corps de femme spolié par accident
tête lourde sur une silhouette fragile,
les hommes savent reconnaitre
la lumière véritable et le geste qui
fait trembler leur conscience.
La beauté est une intelligence
qui donne au regard toute sa lumière !
Prétendre être belle c’est parler une langue
dont on ne connait que l’alphabet !
Être belle ou être femme, qu’importe !
Tout est dans l’art de faire semblant
de tout montrer sans rien laisser paraître !
Aimer se mérite
Il est d’abord exigeant
car ce qu’il offre est cher
parce que rare et particulier.
Si on peut faire semblant
on ne trompe, finalement,
que le cœur qui s’en délecte.
Aimer est une posture
qui s’installe à l’improviste
en deçà de l’habitude
avec laquelle s’accueille le matin.
Aimer est une belle foi
qui se nourrit de joie et d’allégresse
les destins écrits ensemble.
Indomptable amour quand,
au fond de l’œil se construit
un royaume que rien n’ébranle.
Délicieuse raison de vivre
quand on l’aborde avec crainte
car l’amour ne peut être
que fragile pour être véritable.
Celui ou celle qui trompe
la fraîcheur des baisers,
n’en connait que l’emballage;
c’est dans le noyau que se concentrent
les saveurs inestimables
du fruit, longtemps, interdit.
Oh que dire ? Vraiment vos écritures son touchantes et remplies de mots doux que vous touchez souvent ma sensibilité de femme
Aimer est un nuage qui vogue
solitaire dans l’océan des égoïsmes,
L’apprivoiser est une gageure
que ne relèvent que ceux qui,
sans rien attendre en retour,
offrent tout pour se voir détruire
et penser qu’il n’en sera rien !
Aimer, attitude fière et entière
qui ne va qu’avec les âmes pures,
sans autre ambition que bien respirer !
A la dame qui, voulant avoir raison, s’est empêtrée dans la médiocrité jusqu’à l’insulte:
« Madame
choquée et déçue, dites-vous, alors que vous traînez votre médiocrité jusque devant ma porte sans crainte de paraître ridicule. Vous voulez vous donnez plaisir en cassant des noix sur celui qui ose vous débarbouiller la cervelle de moineau. Vous ai-je invitée à venir salir l’atmosphère ? Vous ai-je envoyé une demande pour intégrer votre monde dont je sens l’odeur fétide du nombrilisme chronique et dont vous n’êtes même pas consciente ? Suis-je venu jusque sur votre mur pour vous imposer mes vues ? Si pour vous notre état de faits est satisfaisant, gargarisez-vous de votre ignorance et laissez en paix ceux pour qui vous n’êtes que de celles qui se complaisent dans l’idiotie de croire que défendre un ministre fera de vous un secrétaire d’état. Quand je parle de démocratie, je parle de débat et quand je parle de débat je parle de confrontation d’idée. La justice n’a rien à voir dans le combat des opinions. Vous vous êtes habituée à l’esclavage et la liberté vous fait peur. Oubliez jusqu’à mon existence car vous avoir comme interlocutrice contamine atrocement ma volonté à croire que nous serons un jour adulte ! »
Rare sont mes demandes pour intégrer une liste d’amis et pourtant, j’en reçois avec cet espoir que chaque ami(e) ajouté(e) est une éventuelle source de richesse mais comme le bien, le mal peut se cacher derrière un sourire et jaillir au moment où on s’y attend le moins. J’ai cette élégance de garder en tête, quand j’intègre l’espace de quelqu’un , que je suis invité chez lui et je fais tout pour rester courtois et poli. Quand je ne peux y parvenir, je transpose le sujet sur mon mur pour être libre d’écrire ce qui me plait. Je ne force personne à me lire, je n’invite personne à me lire et si mon enthousiasme à défendre une idée ou une opinion, peut paraître excessif, cela reste dans le cadre de ma liberté d’expression.
A bon entendeur, salut !
Quitter doucement
J’ai fermé les volets
Baissé mes paupières
Pour mieux écouter l’amour
Qu’elle me destine et me nourrit.
Dans la pénombre du silence
Que j’ai loué pour quelques jours,
Je voulais m’entendre aimer
Je voulais me sentir aimé.
Qu’ai-je découvert ?
Qu’ai-je ressenti ?
De la rue, rien ne vient
Sauf peut être, cette certitude
Que personne ne m’attend pour vivre.
Quand je suis absent, je n’existe pas.
Une belle réalité pour quelqu’un
Qui remue la vie dans le cœur des autres !
s’ils existent pour moi, existe-je pour eux ?
C’est la question qui vaut tous les mots
Que j’apprivoise pour eux,
Et ceux que j’invente pour elle.
Elle me dira quelle respecte mon désir
Mais que suis-je sans elle
dans mon silence ?
elle me dira que l’amour enchante
Les mentalités et les ambiances
Tout en les parfumant de chansons
Et, son prénom est une mélodie
Que je me fredonne, en attendant
Que de moi, elle se rappelle.
Je la regarde vivre et je me demande
Si comme moi, je lui suis indispensable ?
Elle me laisse regarder l’horizon
Comme pour me permettre
de m’imprégner de ses couleurs
Mais, sans sa main sur mon épaule,
Elles deviennent des nuances de douleurs.
Elle s’oublie et oublie l’allégresse
Que mes mots réveillaient en elle
Quand penché sur son lit, je lui dessinais
Les beautés quelle accumule,
Quand elle bouge, quand elle marche.
Elle ne semble pas m’attendre
Ou attendre que je revienne
Elle s’occupe, au milieu des regards
Qui se baladent sur ses courbes,
À éclater de rire pour mieux
S’entendre vivre, comme une femme
Que les hommes aiment à désirer.
A force de ne plus entendre
Ses pas résonner dans mon absence
Je commence à oublier, doucement,
Jusqu’à la couleur de son regard.
pour moi, elle meurt en m’oubliant,
Pour elle, je suis peut être déjà mort.
Le passé auquel je semble appartenir,
Dans sa mémoire, s’estompe et s’évapore
Comme ce parfum, le soir, délétère.
Nul besoin de lui dire adieu
Nul besoin de me dire adieu
J’ai compris, depuis tout à l’heure,
Qu’elle ne m’a jamais appartenue.
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