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Je vous parlerai d’elle
J’hésite à la décrire
car les mots ne sont que des mots
Mais elle, elle est réelle et si présente
Comme le soleil pour le jour
ou la lune pour la nuit.
Comment la décrire sans diminuer l’effet
qu’elle inspire comme un parfum, comme une rose
particulière au milieu des femmes
Pourrai-je parler d’elle sans diminuer ses charmes ?
Au lieu de commettre l’erreur de prétendre
pouvoir dire ce qu’elle est
je me contente de dire
l’état dans lequel je suis
quand elle arrive,
démarche singulière
qui fait rater le rythme au cœur le plus dur.
Je parlerai des gestes qui font jaillir
la grâce des femmes qui savent bouger
Je parlerai des mots qu’elle dessine
avec des lèvres faites pour le baiser
Baiser doux ou baiser ardent,
avec une voix qui chante
au verbe, sa magie.
Je parlerai du regard qui brûle
pour parler avec intelligence
et c’est dans ce regard que j’ai lu mon destin !
Les yeux vifs semblent sonder
l’âme des interlocuteurs.
Je parlerai des cheveux qui encadrent son visage
ou du visage où se peignent les espoirs.
Je parlerai toute la nuit
pour ne point perdre le sens qu’elle donne à la vie.
Vivre pour elle est un devoir
quand on a eu la chance de la connaitre.
je le pense sincèrement tu as de l'or dans les mains et des étoiles dans la tête, les mots s’enchaînent et nous vont rêver, nous touche !
Ta plume fiévreuse fait de cette belle créature, toutes les femmes...une fée...une sensation...une minceur..une liqueur...une marée mousseuse...une Femme. !!!!
Blessure
J’ai vu le Jasmin se faire mal…
Quand elle a décidé de partir
je me suis interdis de la retenir
car, pour moi, son bonheur est ailleurs.
Je n’ai rien gardé d’elle, peut être,
à part la brûlure que son regard
m’infligea, le premier jour…
Je la vois vivre et ma solitude
comme un mal indispensable
torture le remord de n’avoir pas su
changer ou m’élever pour lui plaire.
Des larmes, sur mes joues, invisibles
donnent à ma souffrance une nuance
de deuil sans cadavre véritable.
Silence du cimetière avec un ciel
aussi noir que ma vie sans elle
et la mémoire pour seul recueil,
Ainsi est est mon soir, chaque jour,
triste comme un regard d’orphelin.
Elle souffre, peut être, de mes mots,
elle en rit, les lit et les relis en silence
mais c’est en moi que le manque
est devenu aussi insupportable
qu’un réel verdict de coupable
pour un cœur pur d’innocent.
« Je sais » dira le vieux bougre qui
marmonne la sagesse comme une prière
« tu souffriras moins, demain, peut être
mais rappelle-toi, toujours et encore
qu’en amour, baisser les bras veut dire
qu’on n’a jamais vraiment su aimer »
Hébétude
De l’orteil à la fine cheville,
Le petit pied semble dormir
protégé par le mollet qui attend.
L’œil parcourt la jambe
comme une rivière qui dérange
le froid d’un sous bois.
Sur la plaine du ventre qui frissonne
le vertige des hanches hospitalières
éclabousse le regard
et le cœur, d’aise, frétille
comme un goujon qu’on taquine.
Je rends grâce à l’instant
qui dispose à mes yeux
les galets en rond, cercle
et courbes pleines.
La femme qui dort avec élégance
dans sa beauté silencieuse
répand dans ma pauvre ambiance
l’ivresse et la volupté,
Un essai de vie à peine croyable
bouleverse et transforme
le vide d’une existence
qui s’étire comme un baiser.
Comme une caresse
sur les folles chevelures
arrangées avec élégance,
arrangées pour plaire et décrire,
dans les doigts qui les parcourent,
Les mille et une aventures
que les corps traversent.
De dos elle annonce le départ
des intimités inachevées
et de face elle procure
l’espoir d’un aveugle à voir la lumière.
A ses pieds, je dépose avec révérence
le serment de la servir
en échange de ce qu’elle tisse
pour moi, en silence !