C'est libre que je suis meilleur

Titanic / Parfums de vie / Qu’a-t-elle ? Fugacité / Citoyen à 100 % / Anniversaire

La vie, le parcourt et l’expérience des gens, au gré des rencontres, me feront voir que si nos gênes hérités, l'alignement des constellations dans le ciel ou ce qui serait écrit sur nos front, avaient une quelconque influence sur nous, tout est tributaire des choix que nous faisons, tant ceux que nous avons fais, presque par instinct, que ceux, mûrement, réfléchis, tout ne vient que du fruit du labeur intellectuel et cette curiosité innée qui construisent, pour chacun, un destin particulier et propre à chacun.

Episode 1

L’affiche

Découverte de l’épave

L’épave du Titanic, paquebot de la White Star Line, repose par 3 821 mètres de profondeur dans l’Atlantique Nord à quelques kilomètres de l’endroit où il a sombré le 15 avril 1912 à 2 h 20 du matin.
L’épave du Titanic est finalement découverte le 1er septembre 1985 par l’équipe du professeur Robert Duane Ballard. Cette découverte résulte d’une expédition financée par la marine américaine, bien que l’information soit restée classée « secret défense » jusqu’en 2008. Ballard, océanographe, avait pour projet de découvrir le Titanic depuis de nombreuses années mais ne disposait pas des fonds nécessaires. La marine américaine recherchait pour sa part deux sous-marins nucléaires coulés à de grandes profondeurs : le Thresher et le Scorpion mais ne disposait pas des technologies nécessaires. Ballard et la Navy sont donc parvenus en 1982 à un compromis : la marine finance l’expédition de Ballard sur le Titanic, mais celui-ci doit dans un premier temps localiser les deux submersibles.

Parmi les objets ramenés de l’épave du Titanic, une sacoche que l’on identifiera comme appartenant à un marchand de parfums. Dans le labo où on avait entreposé les artefacts du naufrage, il se dégageait une odeur fétide, celle de la mort. Quand un assistant ouvrit la sacoche, il s’en dégagea une odeur à la fois délicieuse et profondément voluptueuse. C’était l’odeur de ce qui restait de la vie dans cette immensité de morts.

Episode 2

Qu’a-t-elle ?

quand elle s’embarque vers l’absence ?
Que veut-elle fuir, que veut-elle éviter ?
Une douleur vécue lui fait-elle voir
l’avenir comme une embuscade ?
Je ne sais mais quand elle revient
et quand elle est là,
la vie prend une autre couleur
et l’air, un nouveau parfum.
Elle sait donner au mot
le sens qu’elle désire
et son rire est une musique
qui réveille l’espoir.
Elle n’est jamais triste,
habituée au sourire,
elle fabrique avec élégance
de beaux éclats de rire.

Je découvre, parfois,
dans les nuances de son regard,
un peu de tristesse
mais sa joie de vivre efface
toute trace des maladresses de la vie.
Quand elle me regarde et insiste pour me voir,
le sol tremble et le silence devient une menace.
J’évite, alors, de parler car ma voix risque
de briser la magie qu’elle sait faire.
Elle questionne et répond
pour ne pas me voir tituber
dans mes réponses.
Elle sait le pouvoir qu’elle a
pour rendre orpheline l’audace
que l’on peut avoir pour l’intéresser.
Comme une reine sans trône,
à quoi bon ?
Tous les trônes lui appartiennent,
Elle ose, parfois, devenir humaine
et c’est à ce moment là
que sa beauté éclate
pour éclairer le jour.

Depuis qu’elle est entrée
dans ma vie de tous les jours,
le beau a, désormais, un sens.
le beau du geste qui fait chavirer les consciences
ou celui de la démarche qui paralyse la raison.
A elle seule,
elle résume les passions
qui torturent les cœurs
et les expériences qui changent
le cours des choses.
C’est, à la fois,
un univers qui éclate en mille lumières
et le silence apaisant des présences souveraines.

Anniversaire

Il y a longtemps comme ce jour, vers 2h30 du matin, me dira-t-on plus tard, au bout des longues souffrances humaines et normales, j’ai été expulsé du monde obscure et chaud vers ce monde, à la fois éblouissant pour mes paupières fragiles et froid pour mon corps encore dépendant du cordon qui me liait au paradis.
J’apprendrai plus tard qu’à cet instant, les étoiles étaient alignées dans la configuration du verseau. l’astrologie, cette science obscure me dira que j’étais doué d’une grande sensibilité, de celle qui fait les artistes et les rêveurs. Comme il est futile de croire que des étoiles dans le ciel pouvait influencer le développement d’un être, je compris qu’il ne sert à rien de vouloir se « mouler » dans un carcan imaginaire.
La vie, le parcourt et l’expérience des gens, au gré des rencontres, me feront voir que si nos gênes hérités, l’alignement des constellations dans le ciel ou ce qui serait écrit sur nos front, avaient une quelconque influence sur nous, tout est tributaire des choix que nous faisons, tant ceux que nous avons fais, presque par instinct, que ceux, mûrement, réfléchis, tout ne vient que du fruit du labeur intellectuel et cette curiosité innée qui construisent, pour chacun, un destin particulier et propre à chacun. La prédestination n’a de sens que si nous l’incluons dans l’effort que nous faisons pour devenir ce que nous voulons, foncièrement et sincèrement, être.
Dieu, les anges et les démons n’ont aucune prise sur l’esprit qui se cherche, s’obstine et s’acharne pour comprendre et si, par un heureux hasard, le beau que nous découvrons en nous, rejoint le beau qui nous entoure, c’est déjà, dira mon ami Louis, « le début du paradis » !
Chaque 16 février, alors, est devenu ma fête et mon jour. Je le vis comme je le veux avec cette, idiote peut être, décision de ne jamais travailler ce jour là ! C’est ma fête nationale et religieuse. C’est la journée de l’égoïsme, j’en conviens mais il nous faut bien faire la part des choses et se convaincre qu’après tout, une journée sur 365 ou 366 jours, c’est équitable et juste quand nous regardons les égoïsmes détruire nos plus belles valeurs et les ambitions, fouler aux pieds, nos plus fols espoirs !

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Le film de James Cameron (1997)

James Cameron réalisateur

Résumé:

Des chasseurs de trésors explorent l’épave du Titanic, à la recherche d’un fameux saphir. Ils sont contactés par Rose, une vieille dame, qui portait le bijou sur le navire. Cette dernière se remémore alors le naufrage. En 1912, le Titanic s’apprête à quitter le port de Southampton. La jeune Rose voyage avec sa mère et son riche fiancé. De son côté, juste avant l’embarquement, Jack, Américain sans le sou, gagne au poker un billet pour le voyage.
Le film de tous les superlatifs:
« Titanic », le nom d’un bateau aussi gigantesque que le succès de l’histoire d’amour entre Jack et Rose, entre Leonardo Di Caprio et Kate Winslet séparés pour toujours par un iceberg. Le film de James Cameron est peut-être le film le plus connu du cinéma. Celui devant lequel tant de gens ont pleuré, celui qui a récolté 11 Oscars, relançant la mode des longs métrages à gros budgets en 1997.

les films précédents n’ont pas exploré était celui du cœur. Je voulais que le public pleure pour le Titanic. Ce qui signifiait qu’il devait pleurer pour les gens à bord et donc pour les âmes perdues.

James Cameron, réalisateur 
Pour vivre pleinement l’expérience Titanic, James Cameron décide de la saisir en termes humains, nécessaires pour servir au public un paratonnerre émotionnel en la personne de deux protagonistes sympathiques qui vont traverser l’enfer. Jack et Rose naissent de ce besoin et l’histoire du Titanic devient la leur.
Le réalisateur pimente même la chose en faisant de ses héros des personnes qui, dans la vraie vie, n’auraient eu aucune chance de se rencontrer. Une femme de la haute bourgeoisie, et un peintre sans le sous. James Cameron rejoue la lutte des classes à l’écran.
L’épique, le spectaculaire et l’historique, voilà pour le « Titanic » de James Cameron. Un réalisateur qui, une fois son idée d’histoire d’amour bien ancrée, va travailler avec deux historiens spécialistes du sujet, membres de la Titanic Historical Society, Don Lynch et Ken Marschall, qui seront présents sur le tournage.
Pour préparer son film titanesque, James Cameron va se rendre au coeur de l’action. Il va descendre dans l’épave du Titanic, participant à des plongées sous-marines avec l’équipe du docteur Anatoly Sagalevitch.
La plupart des scènes d’exploration seront reconstituées en studio, à l’aide de maquettes, reproduisant fidèlement la réalité du navire échoué au fond de l’océan. James Cameron est tout à son projet. La réalité et le réalisme sont importants pour lui. James Cameron et son équipe vont assembler au Mexique un Titanic presque grandeur nature pour pouvoir tourner.
La Twentieth Century Fox fait l’acquisition de 16 hectares de terrain côtier au sud de Rosarito, en Basse-Californie mexicaine, et entreprend d’édifier le premier studio de tournage complet sur la Côte Ouest depuis trente ans. Deux bassins principaux sont construits – le bassin de 85 millions de litres qui accueillera le décor extérieur du navire et un bassin clos de 25 millions de litres qui abritera les luxueux décors intérieurs.

Le tournage du film est divisé en quatre phases de production, les trois premières étant: les plongées profondes menées par James Cameron en personne; un tournage de trois jours dans la reconstitution des intérieurs submergés de l’épave; et la partie moderne, de l’histoire de la vieille Rose à bord du navire de recherche le Keldysh.
Mais la phase la plus difficile du plan logistique est la dernière, qui exige de reconstituer le navire de 1912 puis de le couler de façon historique et réaliste. En 1996, on assemble au Mexique le navire grandeur nature, mais plusieurs avatars prennent forme à Los Angeles. On construit également une maquette au 1/20 du navire à l’état neuf qui mesure déjà 15 mètres. Les maquettistes garnissent l’espace intérieur de meubles, de rideaux, visibles quand les hublots seront allumés la nuit. Le navire est reconstitué dans ses moindres détails. En tout, on utilise 100 tonnes d’acier, 30’0000 rivets, 1’500 panneaux de contreplaqué et plusieurs tonnes de peintures. Ce seul décor équivaut à la construction d’un gratte-ciel de 70 étages sur le côté.
Le tournage du film de James Cameron est entré dans la légende du cinéma. Pour son souci de réalisme, pour les décors gigantesques, mais également pour ses effets spéciaux. En 1996, James Cameron a fait développer des effets spécifiques, notamment informatiques. La compagnie qui s’occupe de tout cela est une société que le réalisateur a lui-même créée en 1993: Digital Domain. Supervisé par Rob Legato, Digital Domain a comme mission de donner vie au navire lors de la traversée, puis du naufrage, dans les plans d’ensemble, car il est impossible de filmer le décor à taille réelle en mouvement. Le studio est aussi chargé de placer des acteurs numériques (dont les personnages principaux) sur la maquette au 1/20e. D’autres éléments, comme la buée ou la vapeur s’échappant de la bouche des passagers après le naufrage, sont également l’œuvre du studio.

Le tournage s’achève le 23 mars 1997.

L’histoire de la découverte

Parfums de vie

Je peux rester des heures à vivre l’admiration d’une fine cheville comme je peux m’étendre en mots magiques pour dire le bonheur qu’une mèche peut offrir. C’est notre humilité à voir les choses les plus simples qui nous laisse humain et modeste. Rester simple dans le regard que l’on pose sur les autres, c’est la première des leçons que l’on doit apprendre.
Quand dans les replis d’une chemise, je devine la douceur d’un épiderme qui frissonne à mes regards, c’est de la taille d’un insecte qu’est ma pensée et pour voir et sentir, minuscules cellules qui interprètent et dirigent nos sensations fugaces et éphémères, orchestration judicieuse pour séparer le parfum et la lumière. Pourquoi oublie-t-on de se regarder sans se complaire dans un reflet qui ne veut rien dire ?
On peut voir la chevelure qui joue avec le vent sans imaginer sa douceur, ni deviner son odeur, la vie est une scène où le décors importe tout autant que la tirade de l’héroïne qui se déchire en douleur. Il me faudra apprendre, chaque jour, chaque heure, que mon âme se nourrisse de ce qui m’entoure et chaque être que je rencontre m’apporte une vision nouvelle du comment faut-il être.
Il faut fonctionner comme une fleur de tournesol qui fait croire qu’elle suit le soleil. Mille choses, autour de nous, égalent et dépassent la chaleur de l’astre du jour !
Du regard de l’enfant ivre de bonheur au sourire d’une femme qui se parfume d’amour, vouloir limiter son regard aux seules choses que le doigt touche c’est préférer la fleur à son parfum. Chaque sens a l’ivresse qu’il procure et la vie, grâce à eux, est une symphonie qui donne à chaque instrument l’occasion d’émouvoir, chacun son tour ou tous ensemble !

Fugacité

Hanche qui passe,
rondeur harcelant le regard…
équilibre rompu, souffle dérangé.
l’œil s’installe sur un nuage de volupté
la mémoire se réveille et se feuillette
comme un album d’images,
le souvenir des nuits et des baisers…
Les poils se hérissent et la peau frémit
La conscience baille et se détend
sur la couche des plaisirs consommés.
Que de joies rattrapées avec frénésie
Que d’angoisses torturées par l’attente
Que de rêves imaginés dans le vide
tracés, lentement, sur la courbe insolente
avec un doigt en guise de crayon,
Langues qui écrivent des promesses
sur les souffles qui se mélangent
entre le verbe qui tremble
et les lèvres qui se mouillent
Odeur de corps, parfum de fleurs
la torpeur se grise sur les cils
l’œil se ferme pour apprécier
l’instant présent, déjà passé.

Citoyen à 100% !

Il faut croire que nous sommes friands de la vie de prince, des strass et des lumières, d’argent, de gloire et de pouvoir. Quand nous ne pouvons point y arriver, le simple fait de se frotter à un uniforme nous fait croire que nous le portons, avec ses galons et ses accessoires. La mode des selfies aux côtés d’Untel est la pire des illustrations de cette soif d’être important même le temps d’un regard ou d’un sourire. On affiche son diplôme avant son élégance à expliquer avec des mots simples, pourquoi le jour, il y a de la lumière. Cette sagacité à humer l’air des « grands », quand n’est grand que Dieu, vient-elle d’une ambition qu’on ne peut retenir ou est-ce, simplement cette ignorance à être et accepter ce qu’on est.
Dans le jardin qui jouxte le brouhaha des « regarde-moi être », j’ai préféré la sagesse du vieux qui entretient les roses à la pédanterie repoussante du « m’as-tu-vu » de celui qui habite au premier.
L’insignifiance de nos vies est-elle une raison pour se métamorphoser en paillasson pour l’écrivain célèbre ou le wali puissant ?
L’ignorance est notre principal handicap, il faut le dire et le répéter chaque jour, jusqu’à ce qu’on comprenne que la vie n’est importante que par ce qu’on a réussi à y mettre. L’ignorance de notre statut propre fait de nous des têtes vides cherchant la lumière des autres pour s’éblouir. Je me répète, chaque jour, dans ma tête que je n’ai rien mais que tout ce que j’ai est à moi !
Il y a ceux qui ne produisent rien et se contentent de vivoter à l’ombre des autres et il y a ceux qui s’acharnent à trouver un sens à leur existence en l’inventant chaque jour. Ce sont les seconds qui savent ce que « être libre » veut dire.
C’est notre ignorance de la citoyenneté, pleine et entière qui fait de nous des followers (suiveurs), des consommateurs du succès des autres et sans eux, nous ne savons point exister car nous en faisons des indispensables à notre manière de vivre.
C’est, encore, notre ignorance qui ampute notre citoyenneté des droits les plus élémentaires. Elle installe la peur du puissant, de l’uniforme au tampon qui légalise notre droit à exister. Nous avons peur quand nous ne maîtrisons point notre conscience de l’égalité de tous. Notre ignorance de nos droits nous fait voir le gouverneur comme un Dieu, le médecin comme un maître jusqu’au moqadem à qui nous nourrissons une reconnaissance hypocrite. Pourtant, sous tous les artifices de pouvoir, ils ne sont que des citoyens comme nous, payés, comme nous, pour un travail qu’ils doivent faire; avec leurs peurs et leurs craintes, leurs vices et leurs vertus, comme nous.
C’est notre ignorance du droit qui nous fait accepter, de l’arrogance du responsable qui utilise nos droits comme un chantage ou les caprices de l’officier mégalomane qui nous juge coupable sans, de nous, rien savoir.
Il nous faudra lire et relire le texte de la Constitution, qui régit la vie citoyenne, comprendre les mots qui expliquent nos droits et nos libertés et refuser d’accepter qu’un autre puisse faire de mes droits le décors de son intérieur. Des montagnes de livres sur le droit et des fleuves de discours sur la loi, je n’ai retenu qu’une chose et c’est la meilleure: c’est le peuple qui légitime le pouvoir, tous les pouvoirs. Les puissants et les maîtres, c’est nous, pas eux, nos serviteurs !

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