C'est libre que je suis meilleur

Loi liberticide

490 raisons…

Être heureux, dans une mémoire où pousse l’archaïsme, est une posture coupable. Du baiser qui prélude d’un attachement ou une envie à l’étreinte qui en traduit l’intensité, en passant par l’acte consenti entre consentants adultes et responsables, il y a comme un crime qui, miraculeusement, devient une grâce divine parce qu’un simple individu en a décidé la légalité !
C’est, en tout cas, ce que suggère et établit le fameux article 490 et, passer outre peut envoyer les partenaires contrevenants derrière les barreaux…
Ce n’est ni une société malade de ses contradictions, ni une communauté qui vit dans la réalité d’un présent emmitouflé dans un voile qui empêche les citoyens de respirer, c’est une dictature qui ne dit pas son nom !
Quand devant l’invisible virus qui sévit actuellement, ils regardent ailleurs par crainte de se dénoncer comme incapables d’expliquer ou au moins de se taire, les lois érigées comme des conquêtes inutiles leur servent d’armures pour continuer à régenter la vie quotidienne de millions de citoyens qui se cachent pour, ou font semblant de, vivre.
La peinture fraîche dont ils badigeonnent le quotidien est plus importante que le métal qu’ils veulent occulter pour une apparence dont ils tirent leur pouvoir. « Vous êtes libres mais uniquement en cachette ! » répètent-ils sans se rendre compte que ces propos sont, en réalité, un doigt d’honneur à cette divinité qui ne ressemble en rien à ce que la population croit trouver dans le ciel de ses prières.
Bien sûr, me dira-t-on que c’est dans la tradition de notre fameuse pudeur que de se cacher quand il s’agit d’intimité mais où a-t-on vu un homme et une femme se livrer à l’acte charnel interdit, prohibé et condamnable ? La délation, la violation des vies privées ou l’ingérence dans la vie des couples sont plus des crimes que des actes relevant des devoirs citoyens.
Veulent-ils nous faire croire, les partisans du puritanisme hypocrite, qu’ils défendent une morale dont, eux-mêmes, oublient la teneur et l’importance quand le démon de la chaire les surprend en état de puissante faiblesse ?

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Comme tout le monde

Il m’arrive de m’évader des quotidiens qui, à la longue, finissent par amasser devant ma porte, comme l’hiver, des tonnes de poussière, au point que ces « voyages » en dehors du temps, me sont devenus une thérapie. Comme des prises de conscience, après une aliénation, sournoisement orchestrée et, grâce à je ne sais quel Dieu, quel mécanisme intérieur, un refus de mon quotidien s’impose comme un sens obligatoire.
Si, dans le temps, l’inexpérience ou l’innocence de mon âge, m’en occultait l’importance, aujourd’hui, après tellement de blessures, parfois, avant même le feu orange, mon pied relâche l’accélérateur et instinctivement, je mets le clignotant.
J’ouvre porte et fenêtres et commence le ménage en me débarrassant de tout ce qui n’est, ni à moi, ni de moi. Cela peut durer des jours car, comme des blattes qui se cachent sous le parquet ou des moisissures qui utilisent un mimétisme remarquable qu’il est, presque, impossible de distinguer l’amitié véritable de son imitation.
Le vrai pouvoir du diable est, dit-on, de faire croire qu’il n’existe pas. Triste est le spectacle des ordures que vous regardez dans le jardin et dont vous n’éprouvez qu’une hâte, l’arrivée des éboueurs pour vous en débarrasser. Vous attendez encore quelques jours, sans plus rien faire jusqu’à ce que l’air redevienne respirable, jusqu’à l’évaporation totale des odeurs fétides des trahisons gratuites et inutiles, jusqu’à ce que vous auriez lavé, nettoyé à la javel forte la trace des mensonges, celles des attitudes utilisées pour déjouer vos intentions nobles et tout ce qui vous rappelle que vous avez été berné pour des gestes que, normalement, vous avez du bonheur à offrir sans rien demander en retour.
Vient alors, ces merveilleux moments où vous reprenez doucement votre vie en main. Vous allez jusqu’à faire durer le plaisir de nouer, entre eux, les deux bouts de votre vie, celui de ce que vous êtes avec celui de ce que vous voulez rester. Quand on a transpiré pour se découvrir à l’abri de toutes les influences, on acquiert tant de volonté et tant de force qu’aucune puissance maléfique ne peut vous obliger à renoncer à l’éducation que vous vous êtes donnée !

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