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L’avenue des poètes
Avant la plume, il y avait l'épée.
Après la plume, la machine à écrire.
Aujourd'hui...



"La beauté retient le regard, le souffle et l'esprit, elle est la "splendeur de la vie"
Saint Thomas d'Aquin
On m’a dit, un jour, que le poète est un arbre avec des branches qui fleurissent encore même quand son tronc est creux à l’intérieur, il meurt doucement en faisant de l’ombre pour ceux qui se reposent sous son feuillage. Un peu comme si la météo pouvait lui dicter l’humeur à adopter, il peut être heureux et semer la joie avec des mots brillants de bonheur, comme il peut dessiner des larmes sur les pages oubliées d’un cahier d’écolier....
« Il y a un moment où les mots s’usent et le silence commence à raconter »
Gibran Khalil Gibran

Il était là, ni grand, ni petit, agréable à regarder, facile à supporter quand il se laissait aller à dire la vie avec élégance. Il chatouillait l’humour avec délicatesse et même l’insulte, chez lui, avait un air de compliment. Il fallait savoir l’entendre pour comprendre que l’humain chez lui était aussi vivace qu’une lumière impossible à contrôler. Son cœur parlait avant que ses lèvres ne bougent. Chaque mot, chez lui, était dosé comme un médicament et en écoutant les souffrances des autres, il arrivait à rassurer le malade, déjà convalescent. De l’Amour, comme un magicien, il dessinait la larme comme un sourire et faisait fleurir l’espoir sur des instants volés à la patience. Ses silences étaient comme une musique, si douce, qu’il fallait une épaule pour l’entendre. Ses absences étaient si pleines qu’ils semblait, encore, être là. C’était un plaisir que d’être son ami et pourtant, il fallait faire l’effort de savoir aimer pour pouvoir le rester.
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