C'est libre que je suis meilleur

Hymne / Ne nous leurrons pas / Faut-il en parler ? / Je sais, madame

Hymne

Il y a des amis comme un verre de thé à la menthe, comme un clin d’œil à la complicité ou simplement comme un instant passé, sur un banc de jardin, à l’ombre d’un platane centenaire. Nul besoin d’effort pour parler ou se parler sans que la crainte de décevoir ne vienne alourdir la langue. On se sait tel qu’on est et la frontière est passée, celle qui sépare la peur d’être trahi de ce calme plat où on entend chanter les cigales.
Il y en a d’autres qui ne sont point tels qu’on les imagine et s’ils arrivent à tromper la vigilance, ils finissent par se retrouver, par terre, empêtrés dans les regrets et les remords.
L’amitié est d’abord liberté avant d’être ce partage qui nourrit sa beauté et pour peu qu’on oublie cette exigence, elle devient aussi lourde qu’un fardeau qu’on n’a point demandé à lever.
Vous êtes heureux dans votre univers et quand l’amitié frappe à la porte, que vous reconnaissez sa voix, le ciel de votre demeure s’ouvre sur les nuages. Vous respirez mieux car tout le poids que la vie vous impose devient plus léger quand on est plusieurs à le porter.
Ils sont rares, ces amis, qui ont participé à façonner mon destin mais telles les colonnes fortes du Panthéon, elle supportent pour moi, les risques et les menaces qui m’auraient terrassé si je ne les avais pas rencontrés !
L’amitié est un bonheur infini car il s’étale sur les existences qui, sans le dire, se sont enchaînées. Combien devant, la difficulté, le nom d’un ami, même absent ou perdu de vue depuis longtemps, ne sait imposé comme ce courage qui vous a manqué, comme cette prière que vous n’avez pas su faire ou simplement cette volonté que lui seul sait réveiller ?

Faut-il en parler ?

La présence des deux ministres, avec leur scandales au conseil des ministres, n’a qu’une signification: Comme ils ne peuvent (et ne songent pas) à démissionner, ils restent suspendus à ce que le chef de l’état décidera. On pourra imaginer un remaniement pour les pousser vers la sortie comme on peut cogiter et se dire que c’est grâce aux urnes qu’ils sont là. Si rien n’est fait, il faudra en tirer la leçon qui convient et se mobiliser pour ne voter que pour ceux qui méritent. En somme, ce sera une manière de mettre les marocains, avec leurs partis, devant leur responsabilité !
« Choisissez mieux vos élus sinon ne venez pas vous plaindre s’ils s’avèrent incompétents ». C’est dans l’esprit de la constitution.
Cette même constitution impose à tous le respect des lois. Dans ce cas, c’est à la Justice de prendre les devants et convoquer les contrevenants pour appliquer la loi. Le flagrant délit rend nul et non avenu tout espoir de se cacher derrière l’immunité parlementaire. C’est la troisième voie qui remettrait les choses à leur place.
Maintenant, si, ni la CNSS, ni le procureur ne réagissent pas et laissent nos ministres hors la loi, il faudra, alors, se faire une raison et comprendre que toutes ces institutions, finalement, ne servent à rien. Ni les partis politiques, ni les deux chambres, ni le système judiciaire, finalement, c’est du pipeau et ne servent qu’à combler les vides de l’image du pays à l’échelle internationale.

Commentaires sur Facebook

  • Aicha Skalli Tout à fait logique, maintenant en attendant les élections et en espérant une réelle prise de conscience des électeurs, il nous appartient de ne pas « classer » leur dossier ……ne serait ce que sur les réseaux. Comme vous le faites 
  • Najib Kerroumi C’est le dernier « Si » qui est en vigueur jusqu’à présent, la machine de la justice ne s’ébranle pas si facilement et sans signaux forts
  • Nadia EL Oufir C du pipeau depuis toujours et ce n’est pas pour demain le changement
  • Kamar Bouayed Alaoui Outrée par la présence de ces deux individu l’un des Droits de l’Homme, l’autre du Travail. Deux salaguetes.
    C’est triste c’est révoltant.
  • Elbachir Hajji Effectivement c du pipeau le bout du tunnel n’est ni visible ni proche avec tous ces scandales
  • Belghazi Kasbaoui Et pourtant on ne lâchera pas prise ; ces ministres non grata seront poursuivis par les citoyens tant qu ils persistent dans leurs entêtement
  • Allal Sahbi Bouchikhi Je pencherais pour pour votre dernière phrase en ajoutant que sans un changement radical ça sera toujours du pipeau élections ou pas . Au Maroc plus qu’ailleurs, l’expression « élections piège à cons » n’a jamais été aussi vraie .
    Vous saviez bien que ces gens sont là pour services rendus et surtout pour assumer une politique décidée ailleurs. Quand on estimera qu’ils ne sont plus utilles , on les degagera; et cest peut peut-être ce qui se prépare.
  • Naji Sbiti Laila Tant que les marocains ne s inscrivent pas dans les listes électorales et ne votent pas ces mêmes têtes reviendront
    • Allal Sahbi Bouchikhi Naji Sbiti Laila Si l’on considère que les élections précédentes étaient honnêtes, force est de constater que ce sont les quartiers populaires qui ont élu en masse les Pejidistes. Quartiers où ils sont présent et tres actifs. Moi, je dis que tant que la gauche ,petite bourgeoise, continue à ignorer cette population , à déserter ce terrain , nous aurons effectivement les mêmes têtes.
    • Naji Sbiti Laila Allal Sahbi Bouchikhi pas que ça, les jeunes refusent de voter
    • Nourr Edine Helàs, il ne suffit pas de s’inscrire sur les listes électorales quand une grande majorité est encore sous le joug de l’ignorance. Notre mal est là. Tant que l’école n’est pas, exclusivement, citoyenne, nous aurons toujours ces élus corrompus et manipulateurs qui ne deviennent visibles qu’au moment du vote. A bien observer, les pjdistes se Soufiane Benamar Malheureusement la justicia n’est pas indépendante pour prendre une décision de poursuivre ces 2 honnêtes Ministres. Il n’y a que le pouvoir suprême qui pourrait décider de leur sort.déjà mis en poche les veuves à qui on accorde une aumône mensuelle et si on ajoute à cette masse, tous ceux qui ont compris que la religion est un commerce qui rapporte, que reste-t-il ? Quelques voix inaudibles sans danger pour la grande machinerie du système.
  • Soufiane Benamar Malheureusement la justicia n’est pas indépendante pour prendre une décision de poursuivre ces 2 honnêtes Ministres. Il n’y a que le pouvoir suprême qui pourrait décider de leur sort.

Ne nous leurrons pas

Ils sont anglais, elle, avocate et lui, informaticien. Ils ont trois enfants et ont décidé, un jour, de voyager. Quand ils sont arrivés à ces îles, au milieu de l’océan pacifique, ils étaient loin de toute civilisation. La nature était vierge et d’une beauté époustouflante. Ils décidèrent de tout laisser tomber, de vendre tous leurs biens (Appartement, voiture..), récupérèrent leur fond de retraite et revinrent à leur île. Ils n’avaient qu’un camping car et cela leur a suffi pour construire leur maison sur un terrain qu’ils achetèrent à 90 000 euros. Ils étaient à trois heures de la plus proche île civilisée.
Au bout de sept ans, ils avaient leur univers avec autonomie de plus de 60%. Leur potager leur fournissait l’essentiel, un poulailler avec chèvres poules et cochons produisait leur engrais naturel.
Ce rêve devenu réalité n’est pas né d’une lubie mais d’une prise de conscience quant au joug de la société, le poids de ses traditions et la contrainte de ses obligations. Partir et quitter cet univers formaté devenait la seule issue pour vivre, vivre vraiment. Et là, nous sommes avec des citoyens britanniques, citoyens de la plus ancienne démocratie. Pays où le droit est le maître absolu et les libertés, des aspirations naturelles.
Que dire quand sous l’apparence de la démocratie, la société est dirigée par des groupes d’intérêts pour qui ne comptent que sur le bénéfice tiré des commerces dont ils ont le monopole et l’exclusivité. Même les impôts prennent l’aspect d’un racket officialisé et légal. Le citoyen n’existe qu’au moment où il faut faire semblant de voter. Le reste du temps, son statut ne dépasse jamais le niveau de l’ouvrier qui trimera toute sa vie pour, en partie payer la dîme obligatoire et en partie pour survivre dans un semblant de bonheur qui ne résiste même pas à la plus faible des brises. Quand la gestion du pays est laissé au bon vouloir de parvenus devenus affairistes et pathologiquement ambitieux, l’atmosphère sent le moisi et l’air devient asphyxiant pour ceux qui, en écoutant leurs ancêtres, ont cru pouvoir construire un univers à l’abri des mafias et des nébuleuses sans foi, ni loi.
Sous la belle carapace colorée à la feuille d’or, grouillent des desseins malsains et des subterfuges dignes d’une jungle où le plus fort dévore le plus faible. Quand un élu jouit d’un salaire plus de 45 fois plus élevé que l’aumône accordée par temps de crise sanitaire à ceux qui n’ont rien, nous sommes dans un empire aux mains de perfides monstres pour qui, ne compte que leur bien être et celui de leur progéniture !

Zineb Sialyen Vous avez tout compris le monde est ainsi un monde pour l’esclave moderne nous sommes que dés numéros pour leurs permettre de vivre eux et si nous sommes pas content ils nous envoient jouer au soldat pour tuer ceux qui se réveillent et nous diviser pour régner eux au moins ils avaient le moyen pour le faire certaines personnes ne peuvent même pas choisir ou ils veulent vivre

Je sais, madame

Je sais la douleur que vous portez
quand le silence devient mon refuge
je préfère rester la bouche cousue
quand je me désoblige à vous dire
que le mal est parfois entre les lignes
des maladresses que vous enchaînez,
encouragée par tout l’altruisme
que j’étale sous vos petits pieds
sans rien vous demander en retour.
Prenez soin, madame, de la main qui,
pour votre plaisir, aime tant, à tout
vous offrir sans rien exiger en retour.
Il y a dans chaque geste à votre égard
tout l’amour que je peux vous offrir,
en échange, un seul beau sourire
ne suffit pas pour me dire merci !
L’être devient apte à revendiquer
un peu de votre respect quand,
il ne recule devant rien pour
vous,habiller en reine comblée
sans trône, peut être, à quoi bon ?
Tous les trônes vous appartiennent.
Donnez de la lumière à votre regard
quand je viens à vos pieds, chanter,
avec grâce ce que pourtant ont,
comme vous, toutes les femmes.
Si mes mots arrivent à rendre léger
le poids d’une vie sans moi, incomprise,
mettez, madame, un peu de douceur
dans la voix avec laquelle vous m’interpellez.
Je saurai, alors, déceler le respect
auquel j’aspire pour vous être agréable.
Si de mon cœur vous parvient le parfum
des amours infinies et véritables,
respirez pour moi en cambrant le dos
et donner à votre ivresse la volupté
qui fait de la vie d’un couple, un océan.

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