C'est libre que je suis meilleur

Dossier: Covid 19 ou Coronavirus

Un désastre universel mais, une immense leçon d'humilité qui ramène chaque habitant de cette planète à sa juste valeur, c'est à dire, rien !

Les artères de Casablanca sont abandonnées par les habitués afin de juguler la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19)

Virulences

Vers le 23 avril, c’est le Ramadan. Nous serons, encore, en plein confinement et là, aussi, le Covid 19 va nous jouer des tours et nous pousser à réfléchir. Les adeptes du jeun obligatoire vont manquer de public à leur démonstration de foi. Au lieu de s’en tenir à l’essence même de l’abstention pour goutter aux affres de la faim de ceux qui n’ont rien, ils en ont fait un folklore avec parade et costumes jusqu’au milieu de la nuit. Au lieu de confiner la foi à leur intime conviction, ils en ont fait l’oscar du meilleur croyant, oubliant le partage, la solidarité ou simplement le respect des autres. Un peu comme notre télé nationale qui passe l’année à surfer sur les productions turques et s’obstine à faire des réserves en séries débiles et abrutissantes, pour le mois sacré, nos abonnés à l’hypocrisie sociale, schizophrènes et arrogants, vont regarder les piles de discours qu’ils distillent à la vitesse grand V, pendant ce mois. J’imagine un one man show dans une salle déserte où l’artiste se parle à lui-même.
Finalement, ce Covid 19, quel maestria et quelle puissance quand il est capable de remettre à l’heure toutes les horloges du Monde ! Des USA où il a stoppé les ardeurs du locataire de la maison blanche, aux frontières du désert où on nous projetait les mirages UHD du khalifat islamique. C’est à se demander quel miracle est-il pour obliger les puissants à revoir les règles d’un jeu dont ils sont les inventeurs. Ni blacks, ni jaunes, ni croyants, ni athées, ni riches, ni pauvres, il a égalisé les différences pour ne laisser que l’humain, dans toute sa splendeur.
Un coup d’œil sur le Monde, comme par hasard, ce sont les pays les plus riches qui en subissent, le plus, ses dégâts. Leurs hôpitaux, ultra équipés, leur personnel médical, ultra qualifié, leur arsenal militaire, ultra puissant, n’ont servi qu’à rappeler à tout un chacun que quelque soit le pouvoir que l’on peut acquérir, il y aura toujours, quelque chose ou quelqu’un de plus puissant.
Un désastre universel mais, une immense leçon d’humilité qui ramène chaque habitant de cette planète à sa juste valeur, c’est à dire, rien !

COVID 19

Alors que la France arrive au palier de la pandémie, Trump ne sait plus à quel saint se vouer. Il a tout tenté jusqu’à prier le christ, en live, de son bureau ovale. Rien n’y fait, le coronavirus n’est pas Kim Jong-un et si les USA battent les records, la Corée du Nord ne connait aucun cas de COVID 19 (Confirmé par l’OMS).
Chez nous, l’image d’une réunion où le chef de l’état apparaît portant un masque semble augurer du bon sens puisque l’état promet de rendre le masque obligatoire, en attendant qu’ils soient disponibles à temps. Jusqu’ici, le pharmacien, derrière son masque, hoche la tête pour dire « toujours rien ! »
Pour ceux qui connaissent mes compatriotes, ils doivent remarquer leur côté versatile quand, hier, ils manifestaient en scandant « Allah Akbar », aujourd’hui, ils sont plus disciplinés, jusqu’à l’épicier qui a tracé, sur le sol, les distances obligatoires entre clients. Il est ainsi, le marocain, il gigote, gesticule puis cogite et regagne les rangs de la raison. La menace des troubadours islamistes est un souvenir mais, nous ne devons pas oublier les exclus du développement: les mendiants, les sans abris et les « taleb m3achou » (intraduisible !) qui vivent au jour, le jour. Là aussi, il faut applaudir le programme des aides par SMS mis en place !
Tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Non ! Penser au dé-confinement, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Nous n’avons pas encore atteint le palier qui précède la baisse, en attendant, restons confinés !

Confinement

L'unique parade à la pandémie

Indigence intellectuelle

Le virus COVID 19 est en train de chambouler les valeurs et de dénoncer des pratiques, parce que quotidiennes, sont devenues normales. Dans l’émission « Enquête exclusive » sur M6, le cas des pays asiatiques face à la pandémie, a montré que chaque pays a adopté une politique propre à chaque culture. Si la Chine, d’où est partie l’épidémie, s’est retranchée sur des mesures dictatoriales pour contrôler les citoyens, Taiwan, lui, n’a rien fait d’autre que d’utiliser les mesures pensées depuis 2003 avec le virus SARS. En appliquant, à la lettre une politique où il vaut mieux prévenir que guérir, le pays a réussi à contrer la maladie. Au Japon, les citoyens sont habitués aux catastrophes. Des tremblements de terre à l’incendie de la centrale de Fukushima Daiichi, les japonais affichent un « je-m’en-foutisme » désarmant voir inquiétant. Aucune mesure de confinement, aucune restriction et la vie continue normalement. Tous ces pays, chacun à sa manière, ont réussi ou sont en train de réussir la lutte contre la contamination du Coronavirus.
En Europe, le spectacle est alarmant. Des milliers de décès et une recrudescence qui ne montre aucune atténuation. Pourtant, ces pays riches sont dotés de systèmes sanitaires performants et de personnel hautement qualifié.
Au Maroc, la dernière apparition du chef de gouvernement, derrière une vitre, indique que les responsables n’inventent rien et se contentent de rester cloués devant les chaînes de télévision pour copier et importer des mesures françaises ou allemandes. Preuve en est, ce formulaire de circulation exigé, brusquement quelques jours après la France.
De cette balade à travers l’écran, je ne retiens que deux stratégies ou conclusions.
1 – La propreté, légendaire chez les japonais et qui semble les rassurer quant à la propagation du virus, en plus de leur attachement à leur culture.
2 – La guerre sanitaire ne réussit que quand l’individu est sacrifié au profit du collectif. C’est, en gros, l’individualisme qui s’avère néfaste aux pays occidentaux. Que la Chine ait recours à ses milices révolutionnaires pour contrôler les quartiers ou que la Corée du Sud passe outre le secret des données personnelles pour géolocaliser ses citoyens ou que Taiwan ait opté pour une politique préventive, à chaque fois, on constate que le gouvernement, pour chacun des pays, s’inspire tant de la culture du pays que de l’utilisation des technologies pour inventer une stratégie adaptée et les citoyens, convaincus, suivent et répondent présents pour tout ce qui favorise le collectif.

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Le droit de cogiter

Faut-il pousser le cynisme jusqu’à souhaiter qu’on ne trouve pas de remède à ce virus juste pour que ceux qui amassent des fortunes se rendent compte qu’ils ne peuvent vivre sans les autres, les démunis, les exclus, les mal-nés ou les exploités ? Combien faudra-t-il de morts pour qu’ils se rendent à l’évidence et, au lieu de déposer leur fortune chez des banquiers offshore, qu’ils l’investissent dans leur pays, leur région, leur ville ? Jusqu’à quand l’individualisme contrôlera les volontés ? Les inégalités ne sont pas nées du hasard mais de la cupidité de ceux qui, coupables d’abus de faiblesse exploitent les ressources des pays devenus pauvres à cause de leur sagacité. De l’esclavage au colonialisme, des nations se sont enrichies avec une vitesse incommensurable et, aujourd’hui, la planète paie les mauvaises gestions, les magouilles politico-financières et la corruption. Quand on entend un pays dit civilisé donner des leçons à des pays africains en mal de croissance, on est étonné par cette hypocrisie qui veut garder le silence sur la cause véritable du sous développement en Afrique !
Qui a réellement pollué l’atmosphère ? Qui racle le fond des océans jusqu’à le rendre stérile ? Surement pas les petites embarcations des petits pécheurs du Sénégal ou de la Mauritanie ! Ceux qu’on appelle les puissants souffrent d’un manque flagrant de réalisme, un peu comme si la Terre leur appartenait, comme si, grâce à leurs comptes en banque, ils sont, avec leurs descendants, à l’abri du besoin et, c’est là où émerge l’imprévu. Comme ce virus qui les a pris au dépourvu au point qu’ils se mettent à financer le confinement..Que l’on se rassure, ils ne le font pas parce qu’ils ont compris, par solidarité ou par amour pour les autres mais parce qu’ils ont peur. Peur de ces hordes qui ne vivent qu’avec une espérance de quelques heures. Que peut faire une femme de ménage qu’on oblige au confinement ? Un vendeur ambulant ou un menuisier ? L’épidémie a éveillé les peurs qu’on jugulait dans les salons feutrés à l’aide de lois soufflées à la chambre des députés. Là nous sommes dans la triste réalité d’une société composée de castes. En haut, les serviteurs dociles et obéissants par pure ambition, juste en dessous, la longue file d’attente des apprentis arrivistes et, le reste. En face d’une grande masse, réellement citoyenne, une minorité, la gueule ouverte sous les robinets de la machine à fabriquer les billets. Cette caste à laquelle on a donné le nom académique d’oligarchie et dans laquelle, on trouve tous ceux qui ont compris comment « vivre sans travailler ». Cela va du Moqadem qui fait commerce du tampon administratif, au ministre qui échange poste contre privilège, en passant par les illusionnistes qui dirigent des clans qu’ils appellent parti. Tout ce beau monde grouille dans les couloirs du pouvoir et empêche la citoyenneté de s’installer.
Si cette fange n’existait pas, l’argent qui repose pour les descendants aurait été investi. Des écoles pour construire et former le citoyen, des hôpitaux pour le maintenir en bonne santé, donc productif, une couverture sociale qui épargnerait sa dignité et du travail pour lui faire mériter les droits que lui confère sa citoyenneté ! Avec un tel genre de partage, de solidarité; en somme, avec une telle citoyenneté, aucun covid 19 n’ébranlerait la sécurité d’une société faite par et pour ses citoyens !

Covid 19: Pragmatisme et prudence

Le sort en est jeté et les pays qui abordent la pandémie avec désinvolture, s’en mordront les doigts. Le pouvoir de ce fléau, qu’importe où et comment il est né, est qu’il envahit les quotidiens par vagues sournoises et imprévisibles. A bien regarder les situations, de par le monde, on est surpris de voir que ceux qui affichent une confiance infinie en leur système sanitaire, n’échappent pas à la contamination. France, Italie, Allemagne; pour ne citer que ceux là: 3 pays, 3 stratégies différentes et, bien sûr, 3 résultats différents. Seul le pays des « landers » réussit à tirer son épingle du jeu. Chaque lander a son gouvernement et quand on voit la chancelière Merkel prendre le problème à plusieurs, on comprend que ce qui handicape les pays vaincus par le virus, c’est la centralisation des décisions. Face à l’épidémie, la stratégie pyramidale ne réussit qu’à compliquer la réponse à l’ennemi. Plus pragmatique, la chancelière a compris, très tôt, que l’épidémie n’est pas généralisée. Certaines régions sont plus atteintes que d’autres et, appliquer la même politique à tout le pays équivaut à disperser, inutilement, les ressources.
Chaque président de région prend les décisions qui conviennent à la situation locale. La réflexion sur les mesures à entreprendre est ponctuelle donc plus efficace. L’administration centrale, sans se départir de son rôle, reste disponible pour apporter l’aide et le soutien qui conviennent !
Quand, chez nous, responsables des régions et partis politiques brillent par leur absence, est-on en droit de s’inquiéter devant ce virus qui frappe par vague dès que l’attention faiblit ? La Chine vient de s’en rendre compte et si c’est son autoritarisme qui lui sauve la peau, rien n’est sûr qu’elle en a fini avec le Covid 19.
Au final, il faut rester vigilant et ne pas dé-confiner d’une part, d’autre part, apprendre à déléguer les pouvoirs vers une réelle décentralisation. Le monopole des décisions, devant une épidémie sournoise et versatile, disperse nos moyens et ne nous protège que pour un laps de temps donné !

Faut-il dé-confiner ?

La France se dé-confine avec prudence et, sa prudence se limite à 100 km autour du lieu de résidence. Les queues s’organisent en respectant les distances. Il y va de son économie, de son marché du travail et de ses finances. Chez nous, le bon élève, celui qui nous promet sans vraiment promettre car prudent, le gaillard. Très prudent même. En homme intelligent, un peu comme le benjamin d’une fratrie nombreuse qui évite la claque en observant ses frères. Il y va de sa carrière surtout quand on est au dernier échelon de la réussite sociale. Collé devant sa télévision écran plat, il est attentif à ce qui se passe non dans les pays frères musulmans ou arabes mais les pays mécréants. TFI, LCI ou BFM tv, avec leur continuel flots d’information, c’est une mine d’or et c’est d’autant plus sécurisant qu’en cas d’échec, le cas d’une puissance mondiale qui échoue, excuse, de facto, notre impuissance.
Notre destin dépend de la lecture que font nos abonnés TF1 et si, en bon fils du Sous, il laisse une marge avant de décider de ce qu’il faut faire, il oublie que le citoyen moyen n’est pas le même en France qu’au Maroc. Là bas, les voisins n’accueillent pas avec des youyous les patients guéris, ne comptent pas sur la volonté divine pour éviter d’être contaminés et n’ont pas un prédicateur qui combine hadith et microbiologie pour expliquer que le ramadan mettra fin à la pandémie.
Faut-il dé-confiner ou attendre pour voir ce qui va se passer sur le territoire français ? Ou ne faut-il pas faire jouer à la fois un réalisme accru et un pragmatisme sans faille ? Tenir compte du degré d’ignorance d’une grande partie de la société, de la présence de gourous barbus vivant avec une mentalité de charlatans, n’est-ce pas que telle doit être l’attitude du responsable qui oublie sa carrière pour penser à l’intérêt du pays ?

Les masques tombent

COVID 19 L'économie mondiale en otage

Chamboulement

« Les frais seront pris en charge par l’hôpital », pour ces « roms » qui vivent en marge (Marine lepen dira aux crochets) de la société. En Italie, les chiffres officiels sont faux et à Bergame, les cas sont dix fois supérieurs. Un tiers de la population est infecté. Le virus continue de dénoncer les inégalités, les manipulations et les magouilles. Les gouvernements, partout dans le monde, sont montrés du doigt. Les masques tombent.
Heureusement pour nous, le chef du gouvernement est téléguidé et se plait à s’imaginer confiné au télétravail. Il découvre Skype et fait beaucoup d’effort pour rattraper le retard par rapport à une jeunesse qui vit à l’heure de la silicone valley.
Covid 19 a fait taire les sirènes des barbus et, faute de trouver une parade, ils se font tout petits en attendant le retour à la normale, leur « normale », celle qu’ils situent entre l’imam qui débite des sornettes pour expliquer l’épidémie et l’apprenti-prophète qui surfe sur la réalité scientifique.
De l’autre côté de la rue, les cliniques jouent la solidarité sous la menace d’une pandémie qui balaierait tout sur son passage, leur avenir compris ! Fallait-il en arriver là pour revoir sa vision de la citoyenneté ? Ne vaut-il pas mieux, revoir ses prétentions en redevenant, simplement, humains ?
1617 cas et 113 décès et le Covid 19, outre la menace qu’il représente, est une sorte de prophétie qui vient nous rappeler que nous naviguons sur le même navire alors autant cultiver l’empathie, la solidarité et le partage !

Article 4 du décret-loi n ° 2.20.292

Le port du masque est, désormais obligatoire et ce à partir du 7 avril 2020:
« Quiconque contrevient à ces dispositions est passible des sanctions prévues à l’article 4 du décret-loi n ° 2.20.292, qui prévoit une peine d’emprisonnement d’un à trois mois et une amende comprise entre 300 et 1.300 dirhams, ou l’une de ces deux sanctions, sans préjudice de la sanction pénale la plus sévère. »

Corona-révolution

Le virus est là, tapi dans l’ombre. Il n’a ni couleur de peau, ni religion, ni tendance cupide ou vénale. Il frappe là où cela fait mal. Chez les seniors, cloîtrés dans leur solitude et oubliés de leurs progéniture, chez ceux qui pratiquent la débrouillardise pour survivre et vivent, au jour, le jour, chez ceux et celles qui vivent à l’ombre du développement. Ni Che Guevara, ni Ho Chi Minh, ni Mandela et j’en passe… n’ont eu cette efficacité dans la lutte contre les inégalités, la misère ou l’ignorance.
Hier, ces maux et ces exclusions étaient occultés par des prières en plus, des serments, le vendredi, et des promesses faites au nom d’un Dieu qu’on a ré-inventé pour en faire un commerce qui marche et rapporte. Aujourd’hui, on découvre ces zones d’ombre qu’on fait semblant d’ignorer dans les commissions parlementaires et qui s’imposent, non par leur silence mais par le nombre de décès qui vient, comme une gifle, rappeler à ceux qui se contentent de dire le devoir sans le faire.
Quand l’écran de télévision vient nous rappeler qu’il existe des métiers et des activités utiles et indispensables et d’autres, greffés comme une illusion de paradis, nous nous rendons compte que le virus est en train de révéler nos tares, nos lacunes et nos faiblesses. Quand l’ordre a été donné de nous confiner car seule parade à ce fléau mortel et imprévisible, nous avons pris la mesure de la mascarade sociale qu’on a installée pour cultiver le fatalisme et la résignation au lieu du progrès scientifique et social. Contre la pandémie, les adeptes de ce mode de vie ont manifesté pour présenter la volonté divine comme seul et unique remède contre le virus. Des foules ont suivi, spontanément ou presque, convaincus de la véracité d’un discours qui se fait en dehors des laboratoires médicaux. Nous avons estimé, à sa juste valeur, le rôle de l’école moderne qui prépare le citoyen à pouvoir comprendre ou au moins faire confiance à ceux qui abordent l’épidémie stéthoscope en mains et masque sur le visage au lieu de ces hordes d’apprentis prophètes qui n’ont d’autre bagage que les textes téléchargés sur les sites de propagande religieuse. Nous avons regardé, colère au ventre, les survivants de l’informel se suicider en plein air, entraînant avec eux ceux et celles qui ont eu conscience de la dangerosité du phénomène.
Confinement oblige, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait deux sortes de citoyens, les uns, en haut, avec suffisamment de confort matériel pour vivre, chez eux, sans craindre un lendemain qui peut durer des semaines, voir des mois et, il y a ceux et celles qui n’ont d’espoir de survivre que quelques heures. Au lieu d’une carte sanitaire à moitié pleine dans leur promesse d’une justice sociale, régionale ou nationale, nous avons constaté que la carte était, en fait, au trois quart, vide. Quand nous criions à la misère des hôpitaux, à l’insuffisance du personnel médical, du haut du perchoir, en face de l’hôtel Balima, on nous gavait de paroles, si belles, qu’ils ont fini par nous convaincre qu’un hôpital n’est indispensable que pour accoucher ou guérir une fracture.
Nous découvrons, avec horreur, que nos impôts ne servent ni à des services publics respectueux de notre citoyenneté, ni à l’assurance d’une couverture sociale égalitaire. L’argent public ne l’est que pour offrir des salaires de princes et des privilèges de nababs à ces meutes de parvenus qui font commerce de notre confiance pour mieux nous tromper, au nom d’une démocratie qui se limite à l’urne.
D’une école dont on a terni l’image avec des contes et légendes d’illuminés en mal de conscience citoyenne, à un hôpital rachitique et misérable, quand il existe, dont on a minimisé l’importance, par cupidité, nous constatons, avec peine, que de la société, on a fait une grande ferme, de notre avenir, une assurance vie pour leur progéniture.
C’est, tant mieux, si ce virus, derrière l’hécatombe qu’il laisse derrière lui, révèle à notre face, les dysfonctions d’un système plus fait pour les nantis que pour les démunis.
Drôle de justice divine et pitoyable morale sociale !

Institut Pasteur – Paris

Pour en savoir plus…

Commentaires sur Facebook

Mirabile Dictu

Au lieu de confiner la foi à leur intime conviction, ils en ont fait l’oscar du meilleur croyant, oubliant le partage, la solidarité ou simplement le respect des autres. BIEN DIT BIEN VRAI

Fati Bakkali

Bravo Nourr edine ! Tu es excellent. Je t aime beaucoup. Tu as certainement l âge de mon petit fils.

Touria Benbrahim

Tout à fait!
Tout est dit!
Dans ce cas de figure,, à l ère du numérique,,, suis pour des cours d informatiques à moult incultes qui se disent bosser pour nous! hhhhh
Mon Q ouiiii
Place aux technocrates qui leur donnent la becquée toute chaude, bien mâchée!!!!
Y a plus qu’à la mâcher ou à s en gâver comme les pauvres oies!

Mohammed Hamid Ourdighi

Bien dit (comme toujours !) Cher Mr Nourr Edine !

Fadela Bentahar

Merci beacoup Mr Nourr Edine pour vos iformation sur covid19 maroc, pour le moment, vu c q se passe ailleur, ça donne de l’espoir….

USA today

«… et la colère commence à luire dans les yeux de ceux qui ont faim. Dans l’âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines»

John Steinbeck, Les raisins de la colère, avril 1939

La pandémie, au pays de l’oncle Sam, progresse révélant la précarité de la première puissance mondiale et l’inconsistance de l’arrogance du locataire de la Maison blanche.

A la sortie de l’hôpital

La guérison, un miracle

Décryptage

Le virus ébranle les économie et au Golf, l’Arabie Saoudite a ouvert une partie de la grande entreprise ARAMCO à l’investissement étranger mais les candidats se sont faits désirer tant à cause de l’image du prince imprévisible que de la méfiance vis à vis de ses échecs au Yémen, au Liban et l’affaire du journaliste Khashoggi (Un caillou dans la chaussure des USA dira l’Express). Les deux grands exportateurs de pétrole, la Russie et l’Arabie saoudite restent dans l’expectative d’un marché ankylosé par la pandémie. Si Poutine peut résister grâce aux profits qu’il a su tirer lors des conflits au Moyen Orient, MBS, lui, est sur siège éjectable surtout que même la magne du haj et la Omra s’est tarie pour cause de confinement mondial. D’autres pays sont dans le rouge à cause de la baisse du prix du baril: L’Algérie, le Venezuela ou l’Iran. D’un autre côté, si les pays européens ont opté pour le chômage partiel en injectant des milliards dans leur économie à l’arrêt, les USA de Trump ont choisi le licenciement. Le taux de chômage a atteint plus de 14 %. Au pays de l’Oncle Sam, on compte sur la solidarité des quartiers pour nourrir des cadres et des chefs d’entreprise.
Le virus a aussi ébranlé les règles du jeu et les industries pharmaceutiques ont entamé des marathons pour la recherche d’un traitement ou d’un vaccin. Certaines voix s’élèvent contre l’intervention des américains pour être les premiers à être servis et qui pour arriver à leur fin, ont beaucoup investi (Par exemple Sanofi en France).
Pendant ce temps, les bergers nomades du Souss, profitant du confinement, ont envahi les champs d’amandiers et d’arganiers pour leurs troupeaux !

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