C'est libre que je suis meilleur

Méditer / Quitte-moi doucement / Il faut le dire / Dieu est beau

Laisser partir ceux qu'on aime.. Ce n'est, vraiment, pas les quitter !

Méditer

C’est à elle que je voue l’attention
des hommes épris de beauté
et c’est pour elle que les mots
s’alignent pour lui faire la révérence.
Comme un rayon de soleil
qui se glisse dans ma solitude,
elle réchauffe mes doutes
et brûle mes chagrins.
Joie réelle et douce lassitude
quand ma tête se repose
et que ses doigts caresse mes cheveux.
Belle comme une faim rassasiée,
comme une soif étanchée
et comme un bonheur accumulé
à force de la regarder.
La même force qui dérange ses hanches,
meut les doigts qui s’attardent
sur un contour de vertige,
courbe infinie
et chaleur profonde dans l’intimité,
à coups de je t’aime, fabriquée.
Assise en amazone,
sur la pierre qui surveille la rivière,
la cheville fine, caressé par la fraîcheur,
je l’observe et je m’enfonce
dans le spectacle divin d’une nature
à peine dessinée par la lumière
à travers le feuillage qui lui sert de ciel !
Je reste,
aussi vivant qu’une abeille
qui s’acharne sur la fleur,
à mémoriser la scène
éblouissante d’une femme
et je grave,
dans le plus profond de mon être,
les ingrédients des rêves à venir.
Source de vie,
source de joies plurielles,
âme légère apprivoisée à force de patience.
elle s’endort, sereine et calme,
sur ma cuisse qui tremble
sous la douceur de sa joue.
Sa respiration se calme
quand l’oiseau se met à chanter,
au dessus de nos têtes et,
doucement,
le soleil se retire
comme pour ne pas déranger
le spectacle des êtres qui s’aiment.
Dieu parait grand aux cœurs
qui chantent en harmonie.
La vie est un destin
qu’il vaut mieux affronter ensemble
et l’amour est un moyen pour rendre
insupportable l’envie de naviguer tout seul !

Il faut le dire…

  • Quelle utilité a l’apparence de l’homme qui se veut grand comme un cavalier, fort comme une présence qui menace le silence des lecteurs alignés sur le trottoir devenu terrasse ?
  • Quelle honneur a-t-il à vouloir piétiner l’aura d’une beauté faite femme ? Quelle joie sent-il à regarder debout des gens assis à disserter sur ce qu’il croit mieux connaitre ?

On n’aimerait penser, à l’écouter, que le jour ne commence qu’à son réveil. Il parle, à voix plate et haute, pour couvrir le calme des gens qui se recueillent dans l’ambiance conviviale. Il arrête les dialogues pour imposer à l’assistance des discours venus d’ailleurs. C’est de lui que doit venir le signe des débuts et des fins de l’assemblée dont il se fait l’Imam infaillible. Il mélange la foi aux simples nourritures du ventre insatiable. Il met Dieu pour apparaître au dessus des têtes habitués à ses emphases interminables et l’oublie quand le regard vitreux des fatigués du paradis le voit venir. Triste stratège, du caméléon il tire les couleurs pour surprendre et s’endort quand le génie prend la parole. Craintif comme un lézard, il se fait petit devant ceux qui savent ce que le mot veut dire: il craint que son image ne porte la trace des vérités qui le révèlent.
Insignifiant dans l’univers des hommes qui se livrent bataille sans coups bas, il s’invente des excuses pour devenir invisible quand le mot vrai et la parole sereine battent le pavé et force le respect ! Ils sont ainsi, les gens qui se pavanent, froids et sournois, à l’intérieur, avec un masque gris neutre pour tromper le partenaire.

Autoportrait

Partir

Sur l’éclat d’une larme qui tombe,
chaude comme une braise,
je dessine la lumière de tes yeux
et doucement, à l’ombre de tes cils,
le mirage d’un paradis.
Je retiens mon souffle
pour ne pas te réveiller.
Tu dors, bercée par le rêve.
J’ai peur de te réveiller
car ma douleur est contagieuse.
Avant de partir,
je veux emporter sous mes paupières,
l’image qui sera mon ciel quand je me réveille.
Sentir l’odeur de ton corps
pour embaumer l’air
que je respirerai loin de toi.
Je pose ma main tremblante
sur ton épaule nue,
une onde rafraîchissante parcourt mon être.
Je dois partir,
te quitter pour mieux t’aimer
et te revenir comme une colombe à son nid.
Le ciel est bleu au dessus de ta tête
mais là où je vais
les nuages assombrissent mon horizon.
Serait-ce toi qui donne au soleil son éclat ?

Dr Mohamed Cohen

Que des enfants chantent et récitent le Coran sans le comprendre ne choque pas plus que ceux qui se trémoussent sur les rythmes de Justin Bieber. Que des femmes décident de se draper le corps sous un voile de soie ou de coton ne devraient pas choquer au même titre que certaines dévoilent outrageusement leur anatomie. Que des hommes hirsutes taillent ou ne taillent pas leur barbe au même titre que certains se rasent le crâne et se tatouent le cuir chevelu ne devraient pas choquer tant que les uns et les autres observent les règles de bien bienveillance dans le respect mutuel et l’amour.
Allons-nous répondre aux phallocrates par l’intolérance ? Allons nous combattre la violence par la violence ? Allons-nous nous hisser au rang des sages qui font du vivre ensemble un art de vivre ?
Oui Nourr Edine, oui Nadia Essalmi vous êtes des sages et plus encore

Quitte-moi doucement

Voix douceur et paroles chanson
dans l’oreille qui frémit en écho
au cœur qui s’accélère…
Elle parle sans vraiment rien dire
sans se livrer, sans rien annoncer
et pourtant, germe le doute
et s’estompe la vérité.
Elle ne veut rien me dire
pourtant elle me le suggère
Son regard est ailleurs
Sa pensée prisonnière du rêve nouveau
Une porte de destin s’entrebâille
Elle est, déjà, ailleurs. Déjà partie.
L’esprit se résigne à lui ériger mémorial
et son passage s’écrira tout seul,
sur la marge des cahiers souvenirs.
Elle ne veut pas me le dire
elle me le fait, un peu, comprendre
et je dois, doucement, quitter la table
qu’on avait dressé pour s’aimer.
Chandelles tremblantes et couverts d’argent
Violon tzigane sous le clair de la lune
pour nous servir de parterre.
Pétales de roses sacrifiées pour éblouir
Allumer l’intelligence dans le regard
et épater le pas qui se dessine sensuel.
Elle n’est plus et ne sera, désormais,
que la couleur du rire sur les lèvres,
Que l’éclat des yeux qui reconnaissent le bonheur
Que le rythme des pas qui rappelle son passage
Que le mot heureux dans le souvenir des baisers.
Je ne la perds pas, je la laisse partir
Elle apprendra à écrire le verbe aimer
avec ses larmes de joie et de chagrin
avec ses chaleurs et ses élans
avec le froid de ses tristesses inutiles.
Elle sera en moi comme un regard
je serai en elle comme un destin impossible.
Je l’ai vue partir comme un vieux train
quand il disparaît dans sa propre vapeur.
Je me suis dis, alors, qu’il valait mieux ainsi.
Laisser partir ceux qu’on aime
ce n’est vraiment pas les quitter !

Dieu est beau…

C’est à elle que je voue l’attention des hommes épris de beauté et c’est pour elle que les mots s’alignent pour lui faire la révérence. Comme un rayon de soleil qui se glisse dans ma solitude, elle réchauffe mes doutes et brûle mes chagrins. Joie réelle et douce lassitude quand ma tête se repose et que ses doigts caresse mes cheveux. Belle comme une faim rassasiée, comme une soif étanchée et comme un bonheur accumulé à force de la regarder. La même force qui dérange ses hanches, meut les doigts qui s’attardent sur un contour de vertige, courbe infinie et chaleur profonde dans l’intimité, à coups de je t’aime, fabriquée. Assise en amazone, sur la pierre qui surveille la rivière, la cheville fine, caressé par la fraîcheur, je l’observe et je m’enfonce dans le spectacle divin d’une nature à peine dessinée par la lumière qui traverse le feuillage qui lui sert de ciel ! Je reste, aussi vivant qu’une abeille qui s’acharne sur la fleur, à mémoriser la scène éblouissante d’une femme et je grave, dans le plus profond de mon être, les ingrédients des rêves à venir. Source de vie, source de joies plurielles, âme légère apprivoisée à force de patience. elle s’endort, sereine et calme, sur ma cuisse qui tremble sous la douceur de sa joue. Sa respiration se calme quand l’oiseau se met à chanter, au dessus de nos têtes et, doucement, le soleil se retire comme pour ne pas déranger le spectacle des êtres qui s’aiment. Dieu parait grand aux cœurs qui chantent en harmonie. La vie est un destin qu’il vaut mieux affronter ensemble et l’amour est un moyen pour rendre insupportable l’envie de naviguer tout seul !

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