C'est libre que je suis meilleur

Quelque chose bouge / Allégoriquement vôtre / Reconnaissance / Le droit de rêver / Le discours / Faut-il en parler ?

Vidéo Clip "Imtawn" de Hadda ou Akki

Quelque chose bouge ou a bougé !

Le mot devient courage et le verbe s’enhardit jusqu’à réveiller le génie que la prière-réclame avait endormi. Ces derniers temps, la pensée a jeté aux orties le voile des hypocrisies et la barbe est passée de l’ostentation à la mode stylisée.
On nous avait fait craindre Allah alors que nous ne faisions que l’aimer et mystifier de faux poètes étranges alors que nous écoutions, béats, Nizar, chiite, dénuder la femme pour nous apprendre, à la fois, sa fragilité et sa beauté.
Voilà que j’ose passer devant le paradis sans le voir, pour aller nettoyer la plage des immondices laissées par leurs prières collectives et, depuis hier, avant demain, j’ai repeins les portes de leurs enfers avec les mêmes couleurs d’Asilah, un jour de festival.
De « Djerba », la belle tunisienne qui chante la brise de « nos » Méditerranées plurielles, à Dakhla qui porte le voile de la pudeur ancestrale, j’ose aujourd’hui, parler fort et crier, nos sensualités retrouvées, sans avoir peur d’offenser l’Imam, nos joies de vivre libérées après avoir essayé de nous en détourner pour des avenirs flous et incertains.
La fraternité, qui ne se lisait plus que sur les pages d’un bréviaire qui date de la préhistoire, est, aujourd’hui, resservie avec le verre de thé qui sent la menthe sauvage ou le café pressé à dix neuf bars.
Au lieu de marcher en priant le ciel pour que le nuage, sur nos près, explose et se transforme, nous édifions des barrages pour retenir les averses jusqu’après l’été torride ou l’automne, parfois, en retard.
La révolution, « Bent nass », ne sort plus dans la rue pour jouer la dévergondée, en burqa noir, au milieu des barbes hirsutes, elle réinvestit les cœurs qui étouffaient par manque d’étreintes et de caresses.
Le mensonge se dénonce derrière les montagnes de billets de banque comme le « flic » qui, désormais, ne dort plus en uniforme.
Enfin, nous avons compris, que pour courir plus vite, c’est en vrais fils de peuple, fiers comme des coqs, qui retrouvent les plumages de leurs ancêtres, qu’il faut être.
L’air respire l’embrun des océans et l’iode des profondeurs au lieu de l’encens, bon marché, fabriqué dans les échoppes sombres d’Al Azhar ou Istanbul. Même l’Afrique se libère des quolibets noirs d’un Zemmour qui sent l’ail ou la mortadelle et le flot des humains qui fuient l’esclavage moderne s’arrête et hésite, sur la côte où s’écoutait la marseillaise. Enfin, le siècle comme la lune, dévoile toute la lumière des peuples qui se réveillent des beuveries offertes pour quelques grammes d’Uranium, occupés à danser l’Ahidous sous le soleil d’Aguelmam, oubliés le chant des corridas de Séville ou les chorales populaires d’Hambourg, autour des énormes coupes de bière et, comme des enfants devenus, soudain adultes, les gens se lèvent.
Bien sûr, les belles suédoises accrochent, encore, nos regards quand elles passent, en short, dans nos ruelles étroites. Bien sûr, nous restons sensibles au Coran « chanté » par Oum Kalthoum ou les hadiths expliqués par nos grand pères mais le prophète n’est plus Hitler ou Staline ou El boukhari qui siège à L’ONU !
Nous revenons à nos habitudes et si nos trottoirs sont encore sales, c’est un peu pourquoi, nous nettoyons, ensemble, les bancs des écoles à l’eau de Javel. Il faut du temps peut être pour ravaler nos façades, démaquiller nos femmes et remettre en marches les ateliers où se fabriquait le « Khoul » qui donnait au regard de femmes toute la lumière qui faisait leur beauté !

"IMTAWN" Vidéo Clip
للفنانة الكبيرة
حادة وعكي

Reconnaissance

Quoique l’on dise, quoique l’on répète, à l’infini, elle est et demeure cette reine sans trône. À quoi bon, quand tous les trônes lui appartiennent ? Certains, derrière une hypocrisie, gratuite et inutile, s’empêchent de le lui reconnaître, juste pour la vitrine qu’ils ont voulu opaque pour qu’on ne voit pas jusqu’où va leur servilité pour un regard, un sourire… D’autres, s’acharnent à se multiplier les concubines pour confirmer une virilité valable pour un seul ébat nocturne.
La plupart craignent de la voir libre et si dans l’enceinte où ils l’enferment, ils pensent posséder son âme, ils respirent à peine dès qu’ils sont dehors. Elle les terrorise sans vraiment rien faire, elle les hante, les diminue ou les fait danser pour un instant qu’elle seule peut réduire, prolonger ou accorder.
Pourtant, le jardinier courtois, qui sait parler aux fleurs, arrive à la transformer en rose et, le parfum qui s’exhale de ses courbes embaume, pour lui, le jour, de l’aube au crépuscule.
Le poète qui tisse, pour elle, les mots nouveaux qu’il lui invente, s’élève jusqu’au ciel pour écouter la chanson qu’elle fredonne, ivre d’être, pour lui, la muse et la compagne.
L’artisan, quand de ses mains, lui pétrit la glaise et la transforme en coupe digne du plus doux des élixirs, se réjouit du contact des douces lèvres qui lui promettent, pour une nuit, une veillée aux alentours du paradis.
Ce sont les médiocres qui ne veulent pas lui accorder crédit, qui paient le plus pour ce qu’elle daigne leur donner.
À ses côtés, si la vie devient facile et simple quand on ne remarque que la beauté dans le regard, la grâce dans la démarche ou la musique dans la voix, l’enfer s’installe quand l’orgueil et l’amour propre tente de lui imposer un diktat.
Elle est ainsi, la femme, douce compagne de voyage, pour peu que de sa féminité, on fait une lumière, de sa présence un soutien et, quand la nuit revient, le silence des oreillers, seul témoin des complicités, raconte, le lendemain, jusqu’où le rêve peut voyager !
J’aime à lire Kamal Daoud tant pour sa brillante intelligence à trouver les mots que sa sagacité à les aligner pour en faire, non pas un conte ou une histoire mais, un peu comme cette odeur dans un souk, au milieu de la foule et qui vous renseigne sur la qualité de la viande mise sur le grill.
Certains esprits chagrins lui tiennent rigueur pour l’interview qu’il a soutenue avec le président de la junte mais se sont-ils demandés comment estimer la valeur de son ennemi sans le connaître ?

Le discours

Les mots tombent en bousculant la surprise et l’étonnement. À la manière de ceux qui pratiquent le kung fu, il ne s’agit pas de contrer la médiocrité qui, quand elle ne vous atteint pas, vous salit mais de la laisser s’entasser devant le seuil d’où elle se nourrit ! Elle finit par désigner l’handicapé de la raison.
Ni la caravane qui passe, ni les chiens qui aboient ne m’intéressent car le chemin, devant nous, se trace à la lumière des amitiés et des expériences.
Si nous méditons, un tant soit peu, à la hargne qui les empêche de dormir, à cette rage qu’ils accumulent aux commissures, on comprend, qu’entre le battant et la porte qui s’est fermée sur leur queue, ils ne peuvent ni rester, ni s’enfuir. La rue trépigne sous leur balcon et l’incendie, dans leur cuisine, couve.
« Aucun mal ne vous viendra du Maroc ! » La phrase est à double sens quand on sait que le diable occupe déjà leur tête et que nous n’avons aucun intérêt à leur donner le coup de grâce.
Devant la folle mégère qui s’égosille, le silence est l’arme, l’indifférence, le remède jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’il vaut mieux être fort, seul que faibles à plusieurs. Ni l’Espagne, la France ou l’Allemagne ne lui tapotent l’épaule pour l’aider à faire le calcul des pertes qui ont privé le pays de la chance de grandir, ni les frères africains n’ont demandé l’aumône pour accueillir l’enfant naturel qu’ils ne peuvent plus cacher et, le plus grave, le plus douloureux, c’est dans l’histoire qu’ils se fabriquent qu’il faudra le trouver.
Ni Abdelkader ne démentira le courage de celui qui a refusé à l’envahisseur, le déshonneur de négocier l’amitié ou la fraternité, Ni le fils de Bella ne pourra contredire la vérité des martyrs perdus pour une cause qui n’était pas nôtre.
Au fond de la gorge royale, nous le savions, quand notre pudeur légendaire retenait le besoin de prononcer le nom de leur président !
Une leçon de « Ouled nass »(fils de gens) face au galop de mules que le vent du printemps a rendu folles…

Faut-il parler

De ce Roi qui étonne et surprend tant par le silence qui accompagne ses pas, que par sa volonté à vivre son temps tout en restant conscient du poids du passé et son héritage. Bien des dirigeants ont cru enjamber son règne et bien des esprits ont sous estimé ses actions au point, qu’en ne faisant pas attention, ils découvrent, chaque jour, qu’il est bien assis sur le trône de ses illustres ancêtres.
Mohamed VI Roi du Maroc

Au contraire de ceux qui, à la tête de leur état, cherchent, les uns à être craints ou indispensables, les autres à être reconnus, il n’a que le modeste souci d’être aimé de son peuple !

C’est, même, peut être de là que lui vient la force de rêver l’avenir, l’audace de tout faire pour que le marocain qu’il veut être soit fier de son peuple et son peuple fier de lui.
De l’empereur du soleil levant à la reine d’Angleterre, les esprits chagrins lui refusent, parfois avec envie, parfois avec mépris, le droit de revendiquer le protocole ou la tradition qui font un souverain, il n’en a cure et du patrimoine qui s’accumule, il encense, à sa manière, sa légitimité d’être Roi.
Entre les effluves de la cuisine qui a nourri son enfance et le musc inaltérable du brouhaha des mosquées, il navigue comme un fils, comme un père qui tient la barre, comme un marin qui sait qu’il ne doit revenir que le filet plein, avec le vent dans les voiles pour unique compagnon.
Rien à prouver, personne à convaincre quand il reçoit, comme une médaille, le baiser reconnaissant de la vieille dame qui bénit son apparition ou le sourire de l’enfant que l’handicap fait souffrir. L’auréole humaine qui brille quand il se penche pour reconnaître au sage son utilité et recueillir sur son front le bonheur d’être compris, n’a d’égale que l’humilité des grands hommes qui ont, bien, accompli leur devoir.

Allégoriquement vôtre

On aura beau dire, quel que soit l’air que l’on préfère respirer, il reste, toujours, au fond, des bribes de croyances que personne ne peut vérifier. Les une vous diront que l’univers est né de la volonté d’une puissance qui dépasse notre entendement, d’autres vous expliqueront que tout n’a été que chaos et qu’il a suffit d’une étincelle pour que naisse le début de ce que nous appelons la vie. Dans toutes les visions, il y a une sorte d’étourdissement qui inhibe notre raison et nous fait accepter tout ou en partie de ces théories, l’une aussi abracadabrante que l’autre. Le temps, lui, met à mal les contes et légendes inventés pour illustrer ce qui peut ressembler à la leçon de chose à la base de l’une ou l’autre des religions. En Inde, les dieux sont aussi nombreux que ce qui existe sur la terre et, partout à travers le monde, les communautés se disputent la primeur de la vision du monde. Il y a eu le diable et les anges au service d’un dieu qui change selon que vous adoptez le bouddhisme, le judaïsme, le christianisme, l’Islam ou encore le vide absolu pour ceux qui ne croient en rien. L’esprit humain est, de nature, espiègle et versatile et il est rare qu’il se contente d’un ordre établi à jamais. Les uns y voient un besoin de changer pou s’adapter, les autres y aperçoivent cette volonté de s’améliorer en fonction de son évolution. Chaque communauté s’installe dans la manière de croire qui lui convient avec une telle énergie que toute autre façon de voir devient une menace dont il faut se protéger.
Nous arrivons, ainsi, au XXI° siècle, chaque communauté crispée, plus ou moins fortement, autour de sa « religion ». Le fanatisme est la forme extrême de cette crispation et aussi la plus violente. Pour ceux qui font confiance au travail de l’esprit, la meilleure manière de dépasser ces fausses guerres de conviction, est de placer l’humain au centre de toutes les préoccupations. Pour certaines convictions, Dieu ne peut permettre à ses créatures de s’élever au delà de la compréhension qu’il peut lui permettre. La charte universelle des droits humains, dont les prémisses sont présentes dans toutes les constitutions du Monde, vient comme si on avait passé au tamis toutes les confessions pour ne retenir que ce qui donne à l’Homme les droits et les libertés qui préservent sa dignité.
Certaines résistances luttent pour que rien ne change dans un statu quo qui les arrangent et perpétuent leur domination. Elles hurlent, gesticulent et se débattent non pour convaincre mais pour diaboliser tout ce qui menace jusqu’à leur raison de vivre.
Le citoyen du monde est celui qui se retrouve, à la fois, dans le regard chrétien, judaïque, musulman ou bouddhiste que dans celui qui ne croient en rien. Le point le plus important à ce nouveau genre de voir est de ne croire qu’à ce qui favorise l’amour de l’autre, son respect et la paix dont découle la sérénité des existences.
La folie est de penser que sa religion est celle qui explique mieux la vie. Toutes les religions s’en revendiquent. Il en résulte un brouhaha qui rend flous les droits de chacun. Ceux qui en profitent sont, surtout, ceux qui s’en autoproclament les défenseurs. Le plus sournois dans ces exercices spirituels est l’installation de repères tout au long de l’année. Très souvent vus comme des traditions qui reviennent périodiquement et ont pour premier rôle de rappeler le religieux dans l’acte. Le sacrifice du mouton en est un exemple frappant. A bien réfléchir, ces « événements », présentés comme spirituels, sont en fait, des manifestations mercantiles. Une manière de donner un coup de pouce à l’économie locale tout en y plantant la valeur religieuse. Saint valentin, Noël ou Achoura…
La religion prend, alors, une forme de manipulation collective autour de valeurs qui glorifient le créateur en soumettant le sujet à son adoration. De ce fait, au lieu d’un cheminement libre de l’esprit, elle devient un embrigadement, à la fois, liberticide et invariable. Tout le monde prie à la même heure et au même moment. Attitude qui fait reculer l’esprit au stade répétitif, instinctif, voir reptilien.Ce qui peut expliquer, en partie, le regard machiste vis à vis de la femme, réduite au stade d’objet sexuel.

Re-lecture

A la veille des élections, il est utile, comme dira, Che Guevara, de revendiquer l’impossible non par plaisir ou pédanterie mais pour décourager ces « pros » de la magouille qui investissent des millions pour se payer un fauteuil au parlement. Les gens simples ne calculent pas combien cela rapporte…

Le droit de rêver

Ce droit que nul ne peut interdire. Il suffit juste de fermer les yeux, où que tu sois: sur le trottoir ou à écouter le serment d’un imam, aux toilettes ou dans son lit. On ne remarque rien sur ton visage, peut être, l’air un peu ailleurs mais tu peux voyager, assis sur une chaise. Te penser en train de flâner sur Wall street boulevard ou à à Shangaï. Facile de s’échapper pour aller inventer, chaque jour une histoire.
J’use de ce droit pour écrire, j’imagine ce que serait la rue si, à l’école, on apprend que même si elle est à tous, elle n’est à personne. j’invente un pays où tous savent lire et écrire. Le vendeur de menthe cotise à une retraite et a une couverture sociale, le menuisier, un poète qui sait chanter l’amour. J’y vois le passant oublier d’être dérangé parce que la femme qui passe veut se sentir jolie. l’agent de police laisse son uniforme au travail et devient époux attentif et citoyen normal. je vois dans nos ruelles sombres, le vieux passer et les filles jouer à la marelle.
C’est dans mon rêve, que le fonctionnaire m’accueille avec l’honneur de me servir. le discours politique est un texte de valeurs qu’on étudie à l’école et le parlement, un temple où la sagesse s’installe comme une belle grand mère qui tisse le fin fil de soie qui donne un air de fête à la tradition.
J’imagine, en rêvant, que la querelle normale est un débat qui tient sur la manière et le choix des valeurs et non sur la coiffure des gens ou leur manière de s’habiller.
Dans mes rêves, la femme est toujours belle car, sans elle, le jour devient commun et le regard stérile. Quand elle passe, si les langues se figent, les lectures s’interrompent, c’est comme une prière qui exige le silence, un hommage au divin qui a su mettre tant de miracles dans un seul corps.
Je rêve et je sais que c’est par le rêve que les nations se réinventent, que les hommes grandissent et les femmes se métamorphosent. Je sais aussi que nos actes sont une part de nos rêves et que les grands gestes sont de ceux qui savent où le rêve nous entraine.
Tout le monde rêve, c’est merveilleux mais imaginons une seule fois si nous faisons, tous, le même rêve !

Quoi de neuf ?

me demande l’écran
et le cœur trépigne
pour essayer de chasser
ce regard assassin
qu’elle me lance,
pour me demander
si, comme d’habitude,
elle remue le désir
à chacun de ses pas.
De la courbe pleine
qui désigne ses reins
à la ligne qui divise,
du menton au nombril
le royaume de ses seins,
elle me chuchote ce qui,
fait d’elle la divine fée
qu’elle a été et sera
et qui, d’un coup de cil
a fait trembler pour moi
les verbes aimer et vivre.
Les pas qu’elle calcule
pour rythmer les cœurs
quand elle me quitte,
quand elle me revient,
à comment je respire,
donnent à mon souffle
le goût du jasmin,
au parfum frivole.
Elle ne s’absente jamais
de ma defunte mémoire
quand le premier baiser
a tout effacé du passé
vécu, seul, et sans elle.
M’aime-t-elle à ce point
pour que mon regard,
donne plus de grâce
aux gestes maladroits
de la jeune fille d’hier
qu’elle a été avant que
l’amour vienne dessiner
dans ses yeux la lueur
des voluptés secrètes ?
En tout cas, elle danse
pour marcher quand
devant moi, elle passe,
un peu pour s’admirer,
beaucoup pour aimer
être belle pour quelqu’un.

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1 commentaire
  1. Nourredine dit

    Je conseille, en toute modestie:
    1 les articles écrits sur le chef de l’état marocains (Faut-il en parler ? et le discours)
    2 le clip vidéo « Imtawn »

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