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Léonard de Vinci

Le peintre de la "Joconde", un de mes maîtres spirituels !

BIOGRAPHIE

Grand peintre de la Renaissance et auteur de nombreuses inventions comme l’hélicoptère, Léonard de Vinci est surtout le peintre d’œuvres comme La Cène et La Joconde.

La Madone à l’œillet

Fils illégitime d’un notaire et d’une jeune paysanne, Léonard de Vinci voit le jour le 15 avril 1452 à Vinci, un petit village italien à 30 km de Florence. Il est élevé par son père qui le place en 1470 dans l‘atelier de Verrocchio. Il y apprend le dessin, la peinture, les mathématiques, la perspective, la sculpture, l’architecture. Il y côtoie notamment Sandro Botticelli et le Pérugin. Il se fait remarquer en peignant pour son maître un ange dans le Baptême du Christ (Musée des Offices, Florence). En 1472, Léonard de Vinci devient membre de la corporation des peintres de Florence, mais reste au service de Verrocchio. Il peint son premier tableauLa Madone à l’œillet(Neue Pinakothek, Munich) en 1476, dernière année qu’il passe sous la direction de Verrocchio.
Le peintre débute sa propre carrière par la réalisation de portraits et de tableaux religieux, des commandes passées par les notables et les monastères de Florence. Il peint en 1481 l’Adoration des Mages pour Laurent de Médicis le Magnifique. De Vinci recherche ensuite un mécène afin de se mettre à l’abri du besoin. Il apprend que le duc de Milan, Ludovic Sforza dit Ludovic le More, souhaite ériger la statue équestre de son père. Il part pour Milan au printemps 1482 et se consacre à la création de cette œuvre pendant 16 ans. Il en fait un modèle mais, faute de bronze, il ne peut pas la réaliser. Le portrait de Cecilia Gallerani, la maîtresse du duc, La Dame à l’hermine (musée de Cracovie) et La Vierge aux Rochers (musée du Louvre) sont les tableaux qu’il réalise à la fin de sa période milanaise. La chute de Ludovic Sforza pousse De Vinci à quitter Milan. Il passe à Venise puis à Mantoue, où il effectue le profil de la duchesse Isabelle d’Este (musée du Louvre). Pendant quinze années, il voyage entre les villes de Milan, Florence, Rome.

La Cène

Pendant son séjour auprès du duc de Milan, Léonard de Vinci reçoit le titre de « Maître des arts et ordonnateur des fêtes » et invente des machines de théâtre. C’est également à cette période qu’il peint la Cène (1495-1498) sur le mur du réfectoire du couvent Sainte-Marie-des-Grâces à Milan. Pour cette peinture, De Vinci utilise un procédé technique appelé tempera sur gesso qui malheureusement résiste très mal à l’humidité du lieu. Malgré cela, De Vinci réussit à faire passer, de façon saisissante, le sentiment de surprise qu’éprouvent les personnes en apprenant que l’un d’entre eux les a trahis.

Les inventions de Léonard de Vinci

Le grand peintre de la Renaissance s’intéresse également à d’autres domaines comme la conception de machines de guerre, la botanique, la géologie, l’anatomie, l’hydraulique… Il poursuit ses études du vol des oiseaux, de l’eau et des mathématiques. Les multiples croquis et dessins qui nous sont parvenus montrent que l’artiste avait pressenti de nombreuses inventions : l’avion, l’hélicoptère, le parachute, le sous-marin, le char d’assaut et la mitrailleuse. Si de nombreuses analyses et indications de ses croquis se sont avérées exactes, certaines comportent des idées fausses, mais très répandues à son époque. En 1503, on lui confie, avec son rival Michel-Ange, le soin de décorer la salle du conseil du Palazzio Vecchio de Florence. Léonard doit traiter le thème de la Bataille d’Anghiari, victoire des Florentins sur les Milanais en 1440. Mais il abandonne cette fresque en 1506 pour se rendre à Milan et se mettre au service du roi de France, Louis XI. Avec l’aide de son élève Giovanni Ambrogio de Predis, il peint à cette même époque une seconde Vierge aux Rochers.

Le vélo de Léonard de Vinci

Peintre, ne fais pas décroître tes couleurs dans la perspective plus que les figures qui portent ces couleurs.

L’influence de Léonard de Vinci sur la Renaissance

Génie italien de la Renaissance, Léonard de Vinci a toujours cherché à égaler la nature. Son style et ses apports en iconographie ont marqué un tournant dans la peinture à l’instar de sa technique du sfumato. Génie aux talents multiples (dessin, peinture, sculpture, architecture, urbanisme…), le père de La Cène et de La Joconde a également pressenti plusieurs inventions. On déplore que certains procédés techniques choisis par De Vinci n’aient pas mieux résisté au temps. Artiste en permanente ébullition, il a laissé de nombreuses œuvres inachevées. Ses recherches techniques et scientifiques lui servaient à étayer son art. Son objectif était de représenter les choses avec le plus de réalisme possible. Pour lui, « Plus on connaît, plus on aime ». Ses dons à la science et à l’art ont été très nombreux. L’artiste a transcendé l’art du portrait. Plus qu’une représentation, le portrait doit exprimer l’âme, le caractère ou les sentiments du personnage. Le maître dira à ce sujet : « Le bon peintre a essentiellement deux choses à représenter : le personnage et l’état de son esprit« . C’est dans ce but que De Vinci a mis au point le sfumato, technique jouant sur le clair-obscur et donnant une impression de vague flou. Il l’utilise pour réaliser ses plus beaux chefs d’œuvre : la Joconde, la Cène, la Vierge aux Rochers.

Le caractère divin de la peinture fait que l'esprit du peintre se transforme en une image de l'esprit de Dieu.

L’Homme de Vitruve

Vers 1490, Léonard de Vinci réalise L’Homme de Vitruve. Ce dessin très célèbre, inspiré des écrits de l’architecte romain Vitruve, qui a travaillé sur les proportions idéales du corps humain, montre un homme placé dans un cercle, avec pour centre le nombril. L’Homme de Vitruve restera comme une oeuvre symbolique de la Renaissance, de l’humanisme (l’homme au centre de tout) et de la science.

L’homme de Vitruve Léonard de Vinci

La Joconde

Léonard de Vinci peint le portrait de Mona Lisa ou La Joconde au début du XVIe siècle (entre 1503 et 1506 ou une dizaine d’année plus tard selon les historiens). Il a alors acquis une grande réputation. Il vit de contrats que les plus grands lui passent. Il peindra à la même époque Saint Jean-Baptiste, Sainte-Anne. Son plus célèbre tableau, le portrait de Mona Lisa, a été réalisé en superposant plusieurs couches de peinture, reproduisant le modelé et le rendu de la peau avec un réalisme incroyable. Léonard de Vinci baptise cette technique le sfumato (technique de l’estompé). Les débats d’historiens font toujours rages, mais La Joconde représenterait Lisa Gherardini, connue aussi sous le nom de Lisa del Giocondo, femme d’un riche marchand de soie, Francesco del Giocondo, le commanditaire du tableau, et fille du voisin du célèbre peintre italien.

La mort de Léonard de Vinci

Léonard de Vinci se rend ensuite à Rome en 1513 avant de partir pour la France trois ans plus tard. François Ier fait venir le grand peintre au château de Clos Lucé, près d’Amboise et le nomme « premier peintre, ingénieur et architecte du roi ». De Vinci apporte avec lui quelques-uns de ses chefs d’œuvre : la Joconde, la Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne ou encore le Saint Jean-Baptiste. Léonard de Vinci s’éteint le 2 mai 1519, à l’âge de 67 ans. Il est enterré en France à la chapelle Saint-Hubert, dans l’enceinte du château d’Amboise dans la vallée de la Loire. C’est le musée du Louvre qui possède aujourd’hui le plus de tableaux de Léonard de Vinci.

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En temps de paix, je puis égaler, je crois, n'importe qui dans l'architecture, construire des monuments privés et publics, et conduire l'eau d'un endroit à l'autre.

LÉONARD DE VINCI : DATES CLÉS

  • 15 avril 1452 : Naissance de Léonard de Vinci dans un petit village toscan de Leonardo di ser Piero da Vinci, issu des amours illégitimes du notaire des lieux et d’une paysanne.
  • 1467 : Apprentissage aux côtés de Verrocchio: Alors âgé de quinze ans, il entre comme apprenti dans l’atelier de Andrea del Verrocchio à Florence où il côtoie notamment Sandro Botticelli ou Le Pérugin.
  • 1472 : De Vinci participe au Baptême du Christ sous la direction de Verrocchio: Il peint un ange dans le Baptême du Christ, l’autre ange est peint par Botticelli. La même année, il est également recensé comme membre de la Guilde de Saint-Luc (guilde des peintres), mais reste sous la coupe de Verrocchio jusqu’en 1476.
  • 1476 : Léonard de Vinci peint son premier tableau : La Madone à l’œillet (Neue Pinakothek, Munich).
  • 1477 : Il s’installe à Florence et ouvre son propre atelier à Florence.
  • 1481 : De Vinci reçoit des commandes des plus grands figures de son époque. Léonard de Vinci, dont la notoriété est grandissante, peint l’Adoration des Mages, une commande de Laurent de Médicis.
  • 1482 : Ses talents d’architecte et d’inventeur: Il se rend à Milan pour travailler au service du duc Sforza. Pendant cette période, il se consacre essentiellement à l’architecture et à la mise au point de machines de guerre.
  • vers 1490 : Léonard de Vinci réalise l’Homme de Vitruve: Placé dans un cercle, l’Homme de Vitruve est un célèbre dessin de Léonard de Vinci qui établit ainsi les proportions idéales du corps humain, avec pour centre le nombril.
  • 1494 : Le goût de l’innovation de Léonard de Vinci n’est pas toujours récompensé
  • De 1494 à 1498, De Vinci peint La Cène, une fresque située sur le mur du fond du réfectoire de Sainte-Marie-des-Grâces (Italie). L’oeuvre, considérée comme le premier travail de la Haute Renaissance, s’écaille malheureusement très rapidement. De Vinci a en effet utilisé un enduit expérimental qui résiste mal à l’atmosphère humide des lieux.
  • 1503 : De Vinci peint La Joconde
  • De 1503 à 1505, Léonard de Vinci s’attache à la création de diverses œuvres (Une Madone assise, La bataille d’Anghiari…) et surtout son tableau le plus célèbre : le portrait de la Joconde.
  • 1505 : De Vinci, qui poursuit le rêve de voler comme un oiseau, effectue des recherches scientifiques: Etude sur le vol des oiseaux et échec d’un essai de machine volante.
  • 1507 : Début de la seconde période milanaise pour De Vinci: De Vinci supervise la seconde version de La Vierge aux rochers.
  • 1508 : Etude sur l’eau, l’anatomie et l’hydraulique: Léonard de Vinci, dont la soif de connaissance semble intarissable, effectue de nombreuses recherches scientifiques et techniques. Il étudie sur l’eau en 1508 et l’année suivante, il s’intéresse à l’anatomie et l’hydraulique.
  • 1516 : Léonard de Vinci, un soupçon opportuniste, se place au service du roi de France: Après avoir passé deux ans à Rome, De Vinci quitte l’Italie pour la France. Il s’établit près d’Amboise, sous la protection du Roi de France, François Ier, qui le nomme « Premier peintre, architecte, et ingénieur du Roi » et l’installe au manoir du Clos-Lucé où il participe à des projets d’urbanisme.
  • 2 mai 1519 : Léonard De Vinci, qui incarne le génie universel, s’éteint au manoir du Clos-Lucé, à l’âge de 67 ans.

TROIS DOMAINES DE PRÉDILECTION

Sa recherche embrasse l’astronomie et la géologie, la géométrie et la mécanique, l’optique et l’acoustique, la botanique et la métallurgie. Mais on relève dans ses carnets trois dominantes, qui frappent par l’abondance ou la singularité des notations.
La première est l’anatomie, avec des descriptions minutieuses, fruits de multiples dissections, illustrées de magnifiques dessins, dont certains sont consacrés à l’anatomie comparée. Léonard, par là, est une sorte de précurseur isolé de Vésale, le fondateur de l’anatomie moderne.
Vient ensuite la mécanique, appliquée aux travaux de l’ingénieur – avec les inventions balistiques, les chars d’assaut, les pompes et les dragues, les ponts et les canaux – ainsi qu’à des projets de machines volantes, dont les croquis se fondent sur une analyse sagace du vol des oiseaux.
On trouve enfin la vie du globe terrestre, à travers la mécanique des fluides et la géologie (études de tourbillons, croquis panoramiques qui montrent la formation des vallées alpines, analyses de fossiles, de la forme des coquilles, de la raison de leur présence sur les montagnes comme dans les mers).

LA PASSION DE LA CONNAISSANCE

Léonard de Vinci se sera intéressé à toutes les branches de la science, ainsi qu’en témoignent ses écrits et ses étonnants carnets de dessins (importantes collections au château de Windsor, en Angleterre, et au Clos-Lucé). En tant que savant, une seule passion l’anime : la connaissance totale de l’univers visible, dans ses structures et ses mouvements.
Avec une sorte de stoïcisme serein, avec le culte de la solitude, il rejette les arguments d’autorité et fonde son jugement sur l’expérience. Son image du cosmos, jeu de forces harmoniques et réceptacle de la lumière, avec une unité profonde du monde de la nature et du monde de l’âme, relève du platonisme diffus de l’époque, auquel s’ajoutent les doctrines de Nicolas de Cues sur le mouvement, principe de toute vie.
Léonard ne deviendra jamais un savant du type de Copernic ou de Newton, de ceux qui renouvellent la science par leurs découvertes ou leurs hypothèses. Sa terminologie physique reste imprécise et contradictoire. En fait, tout en célébrant « la suprême certitude des mathématiques », il est avant tout un « visuel », pour qui l’œil, « fenêtre de l’âme, est la principale voie par laquelle notre intellect peut apprécier pleinement l’œuvre infinie de la nature ». Sa curiosité universelle refuse nos distinctions entre science pure et science appliquée, entre beaux-arts et arts mécaniques.

La simplicité est la sophistication suprême.

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