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La renaissance artistique

La Renaissance est une période importante pour l’autonomisation et l’affirmation de l’artiste en tant que créateur.

La Renaissance artistique autrement dit la Renaissance tout court, est un mouvement artistique apparu en Italie vers la fin du XIVe siècle. Elle cherche avant tout à revenir aux modèles antiques. Elle rompt avec le symbolisme du Moyen-Âge. L’étude de l’architecture et des arts romain et grec sont privilégiés. Le développement des techniques et des sciences naturelles joue aussi un rôle important. Le réalisme est désormais la norme. L’architecture s’inspire des édifices romains et prend comme modèle de l’architecte romain Vitruve.

La création d’Adam, détail du plafond de la chapelle Sixtine, fresque par Michel Ange

Léonard de Vinci

Léonard de Vinci est né le 15 avril 1452 dans les environs de Vinci, un petit village de Toscane, en Italie, près de Florence. Léonard de Vinci reçoit une éducation sans programme. En 1466, Léonard a 14 ans et sa famille s’installe à Florence. Un monde nouveau s’ouvre devant lui : il passe de la nature, des animaux et de la végétation à un paysage urbain : celui de Florence à la Renaissance. Il dessine déjà des caricatures. A 17 ans, il commence à prendre des cours avec Andrea del Verrocchio, grand peintre florentin qui était ami avec son père. Le maître Verrocchio fut étonné à la vue des débuts extraordinaires de Léonard. Il fait des représentation on très réaliste et naturaliste du monde.
En 1478, à 26 ans, il quitte son maître après l’avoir brillamment dépassé dans toutes les disciplines. Il voyage, invente également des machines de théâtre, organise des fêtes pour des riches mécènes. Il peint plusieurs portraits de la cour milanaise.

La sculpture de la Renaissance quitte les thèmes religieux qui lui étaient permis au Moyen Âge.

Au lieu, les sculpteurs, grâce à des techniques de ronde-bosse et de bas-relief, illustrent des figures de la mythologie antique, avec un désir d’exactitude anatomique. Parmi les grands noms de la sculpture à cette époque, on compte Donatello, Jean Goujon, Cellini et, une fois de plus, Michel-Ange.

Michel-Ange

Moïse de Michel-Ange à Rome

Cette renaissance touche tous les domaines de l’art. Les artistes italiens (architectes, sculpteurs, peintres) ont développé un style nouveau. Ils cherchaient à représenter avec exactitude des cours, les gestes et les attitudes, ainsi que la perspective (c’est à dire du dessin tel qu’on le voit dans l’espace). Ils mettaient l’être humain au centre de leurs œuvres. Ils étaient passionnés par l’Antiquité, sa mythologie, ses sculpture et ses monuments. L’art de la Renaissance s’est répandu en France sous le règne de François 1er qui fit venir des artiste italiens comme Léonard de Vinci. Il encouragea les peintres et les sculpteurs et ordonna la construction de magnifiques châteaux.

La Renaissance est une période où la société est sujette à de nombreux changements, auxquels le monde de l’art, en particulier dans les domaines de la sculpture, de l’architecture et de la peinture, n’échappe pas.

Début de la reconnaissance de l’artiste

La Renaissance est une période importante pour l’autonomisation et l’affirmation de l’artiste en tant que créateur.

C’est pourquoi, par exemple, en architecture, on commence à connaître par leur nom les artistes qui participent à la reconstruction de Florence, l’une des villes les plus touchées par la révolution architecturale de la Renaissance. Parmi ceux-ci, Léonard de Vinci, Filippo Brunelleschi, Bramante.
En s’inspirant d’œuvres de Vitruve, les architectes de la Renaissance cherchent à égaler la grandeur des œuvres de l’Antiquité, en se gardant tout de même une marge pour conférer aux bâtiments des caractéristiques locales et historiques. Les notions de symétrie, de régularité, d’égalité et de proportion sont très importantes aux architectes de la Renaissance. Dans les bâtiments érigés à cette époque, les colonnes, voûtes et niches sont très présentes et toujours régulières.
Entre l’architecture de la Renaissance et l’architecture baroque, se développe le courant du maniérisme, duquel fait partie, entre autres, Michel-Ange. Ce style, bien qu’il reste assez proche de celui de Bramante et Brunelleschi, est plus personnel et la différence entre les artistes est marquée.

Portrait de la Fornarina

Durant ses dernières années, l’énergie de Raphaël s’oriente vers l’activité publique, ou du moins vers des commandes de personnages influents de la ville ou des états pontificaux. Il conçoit ainsi la villa Madama, pour Giulio cardinal de Medicis.
Le célèbre portrait d’une jeune femme, appelé La Fornarina, doit être apprécié dans cette perspective. La signature est gravée sur le ruban mince que la jeune fille porte juste sous son épaule gauche. La tradition l’identifie avec Margherita Luti, fille de Francesco Senese, boulanger important du quartier romain de Santa Dorotea.
Décrit par Vasari, La Fornarina a été également peint par Raphaël en femme voilée (Palazzo Pitti), La figure de La Fornarina a été au centre du mythe romantique de la muse développé au dix-neuvième siècle qui a grandi autour de la personnalité de l’artiste et de celle qui fut certainement sa maîtresse et qui entra au couvent de Santa Apollonia juste après la mort du peintre.
La peinture, datable aux environs de 1520, année de la mort de Raphaël est restée dans son atelier et a probablement été terminée par Giulio Romano, son élève le plus doué. Récemment, une analyse radiographique a en effet déterminé que le tableau a été peint en deux étapes successives. Le fond original, un paysage leonardesque avec bosquet et temple consacré à Venus a disparu au profit d’un lourd effet de clair-obscur.

Très tôt, des copies de ce tableau ont circulé. La plus célèbre est aujourd’hui à la Galerie Borghese.

La renaissance: une prestigieuse balade dans le temps !

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La chapelle Sixtine

Le scandale !

1541 : le « Jugement dernier » de Michel-Ange, une œuvre digne d’un bordel ?

Un aspect remarquable de l’art de Michel-Ange est la masculinité des représentations féminines. Le grand artiste florentin était connu pour utiliser des modèles masculins dans ses croquis préliminaires, comme le croquis ci-dessus – une étude pour la Sibylle libyenne du plafond de la chapelle Sixtine. Son rendu a été adouci et féminisé pour produire le résultat final.

Le chef-d’œuvre

Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni était surtout reconnu pour ses talents de sculpteur lorsque le pape Jules II lui demanda d’illuminer la chapelle Sixtine. Connu dans le monde entier sous le nom de Michel-Ange, le Florentin n’avait que 24 ans lorsqu’il a sculpté sa célèbre « Pietà », une tendre représentation de la Vierge Marie sur laquelle repose le corps inanimé de son fils. Son imposant « David » avait révélé sa maîtrise de la sculpture des corps humains.
Malgré le talent et la beauté de son travail du marbre, c’est peut-être sa maîtrise des pinceaux dont on se souvient le plus. Les couleurs vives et la composition saisissante des fresques de la chapelle Sixtine impressionnent encore les spectateurs par leur puissance et leur émotion. Le plafond de la chapelle Sixtine et le « Jugement dernier » témoignent du génie de Michel-Ange en tant que peintre et de son évolution en tant qu’artiste.
Le plafond de la chapelle Sixtine a été achevé en 1512, un peu avant la Réforme protestante. Sur le mur ouest, la fresque du « Jugement dernier » a été dévoilée près de trois décennies plus tard, alors que les effets de la révolution de Martin Luther s’étaient propagés dans toute l’Europe. Les deux œuvres reflètent l’esprit et les thèmes de l’époque : l’amour de la Renaissance pour le corps humain ; les tensions entre la richesse et la foi ; et surtout, un rendu vibrant des grandes histoires de la Bible.

Qu’est-ce que la Renaissance ?

La Renaissance est à la fois une période de l’histoire et un mouvement artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis dans toute l’Europe. Elle se termine vers la fin du XVIe siècle avec le maniérisme. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes.

Un retour vers l’Antiquité

Léonard de Vinci (1452-1519) Proportions du corps humain Schéma tiré du De Architectura de Vitruve, notes manuscrites de Léonard de Vinci, vers 1492.

Dans le courant du XVe siècle, les sociétés européennes se transforment, l’art aussi. Dès le XIVe siècle, les artistes italiens vont ramener au grand jour l’héritage de l’Antiquité grecque et romaine. C’est pourquoi cette période est appelée « renaissance », mot qui vient du terme italien Rinascita, utilisé pour la première fois au XIVe siècle . La production artistique du Moyen Âge était très riche, mais la Renaissance amorce un grand changement dans la façon de représenter le monde. Ce changement débute avec Giotto (vers 1266-1337), artiste italien. Il va beaucoup influencer les peintres du XVe siècle. On redécouvre l’art des anciens grecs et des romains. On s’intéresse aux ruines des monuments romains, on fait des fouilles et on collectionne des antiquités. La littérature grecque et romaine était déjà étudiée dans les monastères et par l’élite médiévale qui conservaient ses textes sous la forme de manuscrits très coûteux. Mais, à partir du XVe siècle, la diffusion de ces connaissances, en Europe, à un plus large public est possible grâce à l’invention de l’ imprimerie. On relit les textes de la littérature antique qui abordent les valeurs humaines et intellectuelles.

L’humanisme

Un courant humaniste naît. Alors que Dieu était au cœur de la pensée médiévale, la Renaissance place l’homme au centre de ses préoccupations. On s’interroge sur le monde qui l’entoure. Les humanistes sont des penseurs, des écrivains ou des savants. Ils apprennent les langues pour traduire, avec exactitude, les textes anciens. Ils sont passionnés par l’antiquité et veulent changer la place de l’homme dans la société. En Hollande, le penseur Érasme (vers 1467-1536) préconise l’éducation et la lecture des textes pour former l’esprit critique. Les humanistes sont croyants mais dénoncent l’influence de l’Église sur la pensée et les abus de pouvoir du Clergé. Ils pensent que l’homme est libre et responsable. Le moine allemand Luther (1483-1546) s’oppose aux indulgences (pardons donnés aux fidèles, par l’église, contre de l’argent). Il pense que seule la foi peut assurer le salut. Il veut réformer la religion et créer l’Église protestante qui ne reconnaît pas l’autorité du pape.

Chronologie des événements européens

  • 1450 : Découverte de l’imprimerie par Gutenberg.
  • 1459-1486 : Guerre civile en Angleterre opposant les dynasties de Lancastre et d’York. Avènement des Tudor.
  • 1461-1483 : Règne de Louis XI de Valois, qui annexe la Bourgogne après la mort, en 1477, du duc Charles le Téméraire.
  • 1453 : Prise de Constantinople par le sultan Mehmet II.
  • 1466 : Après une guerre de treize ans, l’ordre Teutonique reconnaît la suzeraineté de la Pologne sur la Prusse.
  • 1479 : Ferdinand d’Aragon épouse Isabelle de Castille : l’unité de l’Espagne est en passe de se réaliser.
  • 1458-1490 : Mathias Ier Corvin constitue un puissant royaume en Hongrie, dont il essaye de faire un rempart de la chrétienté contre les Turcs.
  • 1492 : Les Espagnols conquièrent le royaume de Grenade, dernier bastion islamique de la péninsule. Christophe Colomb découvre l’Amérique.

Parmi les humanistes célèbres:

  • Le Hollandais Erasme de Rotterdam fut l’une des plus éminentes figures de l’humanisme. Avec ses nombreux voyages, il put entrer en contact avec les principaux mouvements culturels qui apparaissaient alors en Europe. Il fut l’ami intime de Thomas More. Parmi ses ouvrages, « l’Eloge de la folie », dans lequel il dénonce la corruption et les vices du clergé, rejoignant ainsi l’esprit de la Réforme. Cependant, dans son « Essai sur le libre arbitre », il défend la liberté de l’Homme et prend position contre l’idée luthérienne de la prédestination.
  • Connu pour sa prodigieuse mémoire et son érudition exceptionnelle, il fut l’un des plus typiques représentants de l’humanisme italien. Il apprit notamment l’hébreu, l’araméen et l’arabe. Il affirmait que l’Homme a été placé par Dieu au centre de l’Univers avec le devoir d’étudier le monde pour comprendre les lois qui le régissent et de s’étudier lui-même pour comprendre les exigences de son âme..
  • Thomas More fut l’une des personnalités les plus remarquables de son temps. Chancelier du roi d’Angleterre Henri VIII, il s’opposa à son suzerain lorsque celui-ci prétendit devenir chef suprême de l’Eglise anglicane. S’obstinant à reconnaître la supériorité du pape, il fut emprisonné dans la Tour de Londres. Son nom est lié à son ouvrage en latin, « l’Utopie » (1516). S’inspirant de Platon, il y décrit une société idéale, installée sur une île imaginaire, organisée selon les règles de cohabitation pacifique et de tolérance entre hommes de croyance diverses. En Utopie, il n’y a pas de propriété privée, et tous les biens sont mis en commun.
A propos de Léonard de Vinci
La Joconde – Léonard de Vinci – Musée du Louvres

Dans les premiers siècles du Moyen Âge, les puissants de l’Europe étaient les nobles, les féodaux, c’est-à-dire les propriétaires de la terre. La terre était le bien fondamental, à une époque où l’agriculture était l’activité prédominante. Dès le XVe siècle, de nouvelles formes de puissance se font jour : celles qui dépendent de la possession de l’argent. Les nouveaux maîtres étaient désormais les grands marchands et les banquiers. Comme les féodaux, ils possédaient des terres, des fermes et châteaux, mais leur force principale leur venait des capitaux dont ils pouvaient disposer. Sous forme d’argent liquides, de marchandises, d’objets précieux, ou encore de titres (une lettre signée d’un riche personnage promettant de payer une somme), le capital permettait d’acquérir des matières premières pour fabriquer d’autres objets que l’on revendait. Le rôle de la banque devint essentiel. Le prêt à intérêt se généralisa. De grands banquiers (les Pazzi et les Médicis en Italie, les Fugger en Allemagne) créèrent de véritables empires financiers.
La concurrence entre marchands français, flamands, allemands et italiens contraignait à envisager le commerce sur une plus grande échelle. Il fallait d’énormes capitaux pour permettre le chargement de plusieurs navires. Si l’on ne possédait pas personnellement ces capitaux considérables, que pouvait-on faire ? On constituait une société, une compagnie. Les associés apportaient chacun une part du capital : eux-mêmes ou leurs hommes de confiance en disposaient pour acheter des marchandises. Enfin, une fois les affaires conclues, on calculait les bénéfices réalisés, et chaque associé recevait sa part, proportionnelle, au capital apporté. Désormais, le marchand isolé ou le petit artisan ne comptaient plus, car ils ne pouvaient soutenir la concurrence des puissantes sociétés.

L’imprimerie

Gutenberg n’a pas vraiment inventé l’imprimerie. Orfèvre de formation, il a perfectionné une technique déjà existante : la gravure sur cuivre ou sur bois, seulement utilisée pour reproduire des images. Après avoir gravé l’image sur une surface en cuivre ou en bois, on l’enduisait d’encre avant de la presser sur une feuille de papier. Gutenberg a l’idée aussi simple que géniale d’appliquer le procédé à des caractères mobiles en plomb. Chacun représente une lettre de l’alphabet en relief. L’assemblage ligne à ligne de différents caractères permet de composer une page d’écriture. On imprime ensuite à l’identique autant d’exemplaires de la page. Ensuite, on démonte le support et l’on compose une nouvelle page avec les caractères mobiles. Avec cette technique, on obtient ainsi un livre à de nombreux exemplaires en peu de temps et pour un faible coût.

La renaissance artistique

  1.  L’art de la Renaissance mêle culture chrétienne et tradition antique
    1. Les sujets religieux sont encore majoritaires
      La plupart des peintres des XVe et XVIe siècles s’inspirent de la tradition religieuse chrétienne. Leurs sujets d’étude portent sur les récits de l’Ancien et du Nouveau Testament. C’est le cas du peintre Véronèse qui réalise une toile mettant en scène le récit des Noces de Cana pour le réfectoire d’une abbaye ou encore de Michel-Ange qui n’hésite pas à proposer une représentation du divin sur le plafond de la chapelle Sixtine.
      Toutefois, l’évocation des sujets religieux rompt avec la tradition médiévale. Au Moyen Age, à la suite de la querelle iconoclaste, les règles artistiques imposent une disproportion des personnages pour répondre au commandement divin qui interdit « toute image de ce qui est dans le ciel et sur la Terre. ». Les artistes de la Renaissance se réapproprient les textes religieux et tendent au contraire à donner une image la plus réaliste possible de leurs sujets.
    2. L’importance du voyage en Italie
      Pour les artistes comme pour les philosophes humanistes, le voyage en Italie est nécessaire à une bonne formation.
      Travaillant au contact des ruines de l’Empire romain, ils inscrivent parfois leurs sujets au centre de paysages antiques : le saint Sébastien de Mantegna est supplicié sur une colonne, au milieu de ruines antiques. La référence à l’Antiquité est parfois plus directe, comme L’Ecole d’Athènes de Raphaël.
      Les constructions architecturales intègrent elles aussi cette tradition. La façade Henri II du Louvre illustre cette tendance : les fenêtres sont encadrées de pilastres antiques.
  2. L’art de la Renaissance met l’homme au centre du système artistique
    1. Nouveau statut de l’artiste et de l’œuvre d’art
      L’artiste est désormais considéré comme un ouvrier à part entière. Soutenu par de riches mécènes (princes, grands bourgeois ou puissants ecclésiastiques), il répond le plus souvent à une commande. En France, les règnes de François Ier et Henri II permettent l’ouverture de chantiers royaux qui représentent près du tiers des dépenses publiques.
    2. La représentation de sujets profanes
      L’homme est désormais un sujet digne d’étude : les artistes ne s’interdisent plus la représentation de scènes profanes mettant en valeur les activités de leurs temps. Ce constat peut être fait chez les artistes italiens (une scène de bataille par Paolo Ucello), mais aussi chez les flamands (Les Epoux Arnolfini de Van Eyck, ou les activités de commerce chez Quentin Metsys dans Le Changeur et sa femme).
  3. L’art de la Renaissance intègre les apports des scientifiques humanistes
    1. L’apport des recherches mathématiques
      Les mathématiques sont utilisées pour les tableaux autant que pour les constructions architecturales. Les artistes de la Renaissance insistent sur la perspective en élaborant les constructions pyramidales de leurs toiles (L’Ecole d’Athènes de Raphaël).
      Ils intègrent le nombre d’or, nombre un peu mystérieux que l’on rencontre en mathématiques depuis l’Antiquité. Il apparaît dans certaines fresques de la Chapelle Sixtine à Rome, Léonard de Vinci fait remarquer son existence dans les proportions du corps humain (la divine proportion). En outre, le « rectangle d’or » sert de mesure à la construction des fenêtres de la Cour carrée du Louvre.
    2. L’apport de la médecine et de l’anatomie
      La médecine progresse à cette époque grâce à la pratique de la dissection. Léonard de Vinci s’y intéresse et élabore de nombreuses planches d’anatomie. Avec lui, de nombreux artistes peignent et sculptent le corps humain de la manière la plus réaliste possible. La statuaire antique est une fois encore source d’inspiration.

L’essentiel
« Je pense que notre courtisan ne devrait négliger ni le dessin, ni l’art de peindre. » Ainsi Castiglione s’adresse-t-il à « l’honnête homme » qu’il se fait un devoir de former à travers Le Courtisan, ouvrage humaniste de référence publié en 1520. Préconisant une éducation généraliste, les humanistes ne peuvent négliger les domaines de la création artistique que sont la peinture, la sculpture, l’architecture. C’est pourquoi la diffusion des valeurs humanistes renouvelle les règles de l’art.

Florence (Vidéo)

Wikipédia Les Noces de Cana (Véronèse)
Saint Sébastien d'Andrea Mantegna, 1481, France, Paris, Musée du Louvre
une scène de bataille par Paolo Ucello

Léonard de Vinci

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