C'est libre que je suis meilleur

Le testament du vieil homme / Droit dans le mur / La menace /

tout bonheur est à deux faces, l'une est peinte avec ce qu'on reçoit, l'autre, avec les plaisirs qu'on a su donner.

Le testament du vieil homme

Quand le jour se fracasse
sur le comportement emprunté,
quand le regard ignore l’autre
et se plait à glorifier le moi,
juste pour se sentir vivre,
naissent en moi des vapeurs
qui sentent le souffre de la colère.
Qu’ai-je fais pour mériter le box
de ceux qu’on accuse d’exister ?
J’ai coloré les aubes aux couleurs
des rêves que vous faisiez, la nuit,
j’ai ignoré les désirs dans lesquels
j’aurai aimé naviguer jusqu’à l’horizon,
J’ai écris, pour vous, des textes
des poèmes et des lettres qui,
pour d’autres, sont des éclats de lumière,
j’ai fais taire, en moi, l’ambition qui,
si j’avais choisi de rester seul,
m’aurait élevé au dessus des étoiles,
j’ai mis vos prénoms avant le mien,
pour que le soleil vous regarde
comme des fleurs à l’odeur enivrante,
Aujourd’hui, lentement, je me laisse aller
vers les tombes silencieuses de l’oubli,
ma voix ne vous sert plus pour comprendre,
Il n’y a plus de joie dans vos regards
quand ils se rappellent de mon existence.
Vous avez été, pour moi, le destin
que je me plaisais à construire pour vous,
maintenant, du haut de vos piédestaux
vos pieds ne touchant plus le sol,
baisser les yeux pour me regarder
est une douceur au gout perdu.
Au moins, quand je me pense, demain,
votre sécurité à venir est mon héritage.
Je peux partir tranquille mais non heureux
car tout bonheur est à deux faces,
l’une est peinte avec ce qu’on reçoit,
l’autre, avec les plaisirs qu’on a su donner.
Celle qui me fait face est grise de tristesse
et l’odeur acide de l’ingratitude qu’elle dégage
est à la mesure de ma naïveté maladive.
Le soir tombe sur mon sommeil agité.
Demain, comme hier, ma vie est un désastre
dont je ramasse, en pleurant, les éclats.
Brisure rime avec meurtrissure et mon cœur
comme une fleur qu’on n’a plus arrosée,
se fane et s’incline devant l’audace
des sincérités creuses et préfabriquées.
Au moins, je n’ai trompé personne
et si demain, on aura des comptes à rendre
je ne resterai pas longtemps devant l’ange
qui garde les portes de l’enfer ou du paradis.

La menace

On apprend que les islamistes ont leurs propres colonies de vacances et, un peu comme les camps d’entrainement d’Al Qaida et Daech, ils y distillent du « Ibnou Taymyya » à des enfants encore à cet âge magique où leur personnalité termine son développement. Ce qui n’était qu’une menace est en train de devenir un danger pour l’avenir de cette jeunesse. C’est d’autant plus dangereux quand on connait l’état de l’école marocaine. A la fois délabrée, dépassée et sans grande influence. Les islamistes, après avoir profité de l’ignorance qui sévit en se coltinant une armada de disciples, voilées et barbus, ils sont entrain de former leur légion pour mieux occuper, demain, à la fois le paysage public et la scène politique.
Une politique qui, si elle fait grossir le camp des « followers », prépare la division de la société en islamistes et en mécréants. Le devoir de l’état n’est-il pas de tout chapeauter quand il s’agit de préserver la santé morale et physique des citoyens ? N’est-il pas le seul pourvoyeur des politiques éducatives tant à l’école que dans toutes les activités des jeunes ?
Cette invasion de la pensée jihadiste risque l’ouvrir la porte à toutes les dérives intégristes et si, le champs social est déjà envahi par les charlatons et les prédicateurs, demain, ils auront leurs milices qui veilleront à ce que tout soit conforme aux pensées fascisantes d’exclusion.
L’establishment est-il conscient de cette menace ou, comme il a utilisé les islamistes pour refroidir le printemps arabe et faire passer les recommandations impopulaires des institutions financières, il les utilise pour se prémunir d’un peuple instruit en le laissant, à la fois ignorant et inconscient de ses droits ?

Ne plus croire

Quand j’ouvre la fenêtre et que je regarde la rue, le spectacle qu’on voit, va de l’ère Erdoghan à celui des années 50. Tout y est. Des femmes voilées qui veulent oublier leur féminité, aux adolescents qui gesticulent à la manière du guerrier qui brandit l’épée ou la lance. L’air qui me parvient sent la peur sournoise qui étreint celui qui cherche à passer inaperçu. On passe, le dos voûté comme si on portait le poids de toute la misère du monde. La joie et la bonne humeur se sont calfeutrée entre le cri qui ordonne la prière et le regard inquisiteur qu’on ne voyait que dans les commissariats. Une chape de plomb s’est abattue sur le pays au point que même respirer a, maintenant un mode d’emploi. Dieu, là haut, doit se la couler douce car il n’a plus besoin de nous voir, son regard est caché par les hordes qui se sont proclamées ses protecteurs. Avant, on avait accès libre et directe à son antichambre, aujourd’hui, il faut s’incliner devant la barbe qui récite les versets. Le pied droit, d’abord, car le paradis n’est pas une terre quelconque. Les règles changent d’une mosquée à l’autre et chaque marabout a sa propre thèse sur le comment être croyant.
Dieu ne reçoit plus les prières, elles doivent être, d’abord, estampillées correctes avec un billet d’argent à glisser sous le tapis de prière du commis au droit à la pénitence. J’ai décidé de cesser de croire jusqu’à l’extinction des voix qui vocifèrent que Dieu a ouvert des agences au pied des minbars. L’horaire d’ouverture a remplacé celle de pompiers et la route du paradis passe, désormais, par Raqaa, la vile martyre.
Adieu filles légères et alertes, adieu libres éclats de rire. Le temps porte la barbe sale qui fait peur aux enfants et la pluie se voile pour ne pas mouiller les chaussures aux portes des mosquées.
Dans le vacarme de leurs discours, je suis l’impie qu’il faut faire taire car Dieu risque de m’entendre chanter la liberté !

L'intégrisme est un refuge pour la misère parce qu'il offre un sursaut d'espérance à ceux qui n'ont rien. Que leur mal disparaisse et l'intégrisme perdra ses troupes.

L'Abbé Pierre

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Droit dans le mur

Quand des, soi-disant, intellectuels trouvent, fut-ce, une once de raison aux calamités causées au nom de l’Islam, la situation n’ira pas en s’améliorant.
Je me demande quelle iota d’intelligence trouve-t-on à brasser le quotidien de sourates, de hadiths quand la pensée et l’acte n’engagent que la responsabilité de l’individu ?
Au nom d’Allah, la femme doit occulter son corps, par crainte… pour l’homme ! Au nom d’Abou Horaira, l’acte sexuel en dehors du mariage n’est un crime que quand il est public (A croire que les marocains rêvent des orgies de Caligula, en pleine rue !).
D’où vient cette marée de religiosité, si médiocre qu’on se demande où est Dieu ? Celui qui a créé le fragile papillon et la majestueuse rose tremblant sous la rosée, peut-il s’encombrer de ces pensées malsaines et terre à terre ?
Cette manière d’être et de devenir n’a rien de divin, elle est humaine et, mieux, elle n’émerge que dans les esprits qui n’ont qu’un seul boulon à tourner.
Pour vivre dans ce pays, construit sur des délires importés du passé mort et enterré, il faudra devenir un saint, docile et soumis, applaudir à leur crise prémonitoire d’un paradis que, eux seuls, disent voir. Il faut bannir le doute devant leur serment lu comme la charte universelle des droits de l’homme. Ne pas penser, ne pas réfléchir et mettre son esprit au chômage technique pour être remboursé en « hassanates » (Bonne action) au casino ouvert le vendredi de douze à treize heures.
Il faudra apprendre à détourner le regard quand leur ministre fait des écarts avec les deniers publics. Quand ils volent, eux, c’est une faveur qu’ils se font après avoir appris par cœur les 66 versets du manuel du parfait parvenu.
Quand l’ingénieur apprend les règles de l’art auquel il se destine, chez eux, ils se forment à tromper et mentir sous couvert du livre ouvert à la page « C’est humain d’être « ,, chapitre: Vil et goujat !
Au contraire de ceux qui, pour vivre ensemble, ont amadoué l’organe érectile, eux, ont multiplié les fibres qui vont de la tête à l’entre-jambe ! A chaque fois et quand cela leur arrive,qu’ils font l’effort de penser, l’image orgasmique de la femme trouble leur regard au point de croire qu’il suffit de mettre ensemble, un homme ou une femme pour que le viol devienne un droit !


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