C'est libre que je suis meilleur

Eclats de bonheur / Vérités / Honte d’affronter nos actes / Frivolités / juste pour dire

Sois heureux un instant, cet instant c'est ta vie. Vois, la brise a déchiré la robe de la rose, De la rose dont le rossignol s'était enamouré ; Faut-il pleurer sur elle, faut-il pleurer sur nous ? La mort viendra nous effeuiller et d'autres roses refleuriront. (Omar Khayyam)

    Éclats de bonheur    

Entre l’épaule et l’oreille
un baiser pour lui dire
que le cœur s’exclame
vibre, tremble et sursaute
quand elle entre en douceur
dans le silence de ma retraite.
Heureuse sans le dire
quand elle vient s’offrir,
l’instant d’un éclat de rire,
un peu de ce que j’ai, pour elle
de meilleur quand je la regarde
m’aimer comme un ami,
me contenir pour me ramener,
dans la chaleur de ses regards.
Un peu comme une femme qui,
pour susciter le baiser,
fait danser ses lèvres
comme des cerises au vent
et, qui attendent pour tomber
que mon regard se repose
sur la hanche insolente.
Entre la cuisine et ma chambre,
quelques mètres à parcourir,
désert de Gobi ou sidéral infini,
entre nos regards qui s’attirent,
elle, pour recevoir la tendresse
qui gonfle mon envie d’elle
et moi, pour boire dans ses yeux
toute la beauté qu’elle sait créer
pour me rappeller la chance
que j’ai pour l’avoir aimée.
Comme une mère attentionnée,
un peu folle, exubérante,
généreuse vallée verte,
avec un fleuve en colère
qui déborde sur les fleurs,
immense océan de volupté
quand elle se donne et gémit,
quand elle rit avec pudeur,
pour les plaisirs interdits
qu’elle s’offre en murmurant
le seul prénom, très cher,
qu’elle chante pour le dire.

"La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir".

L’heure d’affronter nos actes !

Il est là, le Maroc, debout devant nous en train de nous juger. Écoutez le dénoncer notre lâcheté et notre manque de courage pour affronter les vrais fossoyeurs de notre avenir. Ils sont, maintenant, au courant de nos combines pour les tromper, ils savent que ce que nous leur promettons, ils ne l’auront jamais tans que des partis politiques utilisent des procédés mafieux pour arriver au pouvoir et profiter de ses privilèges. Ils nous ont pris en flagrant délit de mensonge, de couardise et mauvaise foi. Ils sont au courant, aujourd’hui, que nos belles paroles sur le droit chemin, le paradis et l’enfer, ne sont que des subterfuges pour tromper leur espoir.
Je craignais, qu’un jour, nos enfants ne deviennent nos juges et le voilà arrivé, ce jour. Notre réponse n’a pas été celle d’une justice qui ne fait aucune différence entre le riche et le pauvre, le faible et le puissant et non seulement nous sommes coupables d’escroquerie, de vol et de mensonge mais également d’abus de faiblesse et d’abus de confiance. Quel est le sort d’un pays quand les enfants accusent les adultes ?

J’ai honte !

Juste pour dire…

Dès qu’elle passe, parfois en coup de vent, parfois pour se sentir vivre, elle apporte la joie et le bonheur. La joie d’être femme et le bonheur de l’assumer avec élégance. On me dit souvent que la femme est l’égale de l’homme, j’en conviens mais elle est si différente qu’il est impossible de la lui comparer. Il n’a ni la présence impossible à ignorer ni le souvenir qu’elle laisse quand elle est passée. Elle suscite le regard et attire l’attention sans vraiment rien faire alors que lui, doit peiner pour que l’on s’aperçoive qu’il existe. Elle est si près des choses que lui ne voit même pas. Elle craint le tonnerre lui ne voit que l’éclaire. Elle sait donner un nom à chaque nuance de couleurs quand lui se limite au spectre de lumière. Elle s’évertue à jouer sur les gammes de parfums alors que lui se plait dans l’absence d’odeur. Il est rugueux dans le contact des épidermes, elle est la douceur que la soie revendique. Il marche sans brasser l’air, elle ondule et épouse les brises envoûtantes et légères. Les muscles vulgaires et saillant lui donne un air de montagne, les courbes pleines font d’elle le creuset du vertige. Il est force et violence, elle est volupté et mouvement sensuel. Il regarde ailleurs derrière l’horizon pour se fabriquer un destin, elle l’observe et fait de lui, son destin. Elle est plus maligne en étant intelligente et il a besoin d’elle pour se faire une raison.

Vérités

On me dit, souvent, qu’aimer,
est une chance rencontrée
et pourtant je suis sûr que
le verbe aimer se conjugue
avec obstination et art ?
Posez-vous la question:
m’aurait-elle aimé si
j’avais été un autre ?
Si l’homme s’éblouit
dans les courbes et les lignes,
et s’étourdit dans l’algèbre
du regard se voilant de mystère,
la femme, elle, s’écoute parler
du courage de son homme
à être pour elle, une présence
qui s’obstine à ne la voir que belle.
La chance n’existe que pour
ceux qui s’ambitionnent meilleurs,
avec au bras, une jolie femme
ou celles qui s’affichent reines
sur un vieux trône imaginaire.
Aimer c’est regarder le matin
comme une occasion d’être heureux
et voir dans le soir, une promesse
de la délicieuse paix qui ne se cultive
que dans le silence des intimités.
Aimer, c’est une complicité sereine
qui vient entourer de chaînes fragiles
la délicatesse des instants volés
au tumulte des ambitions incertaines.
On n’aime jamais par hasard,
on découvre que celle pour qui,
votre cœur sait battre avec intensité
est celle qui, par un geste, un mot,
un regard ou un sourire saura créer
en vous, tous les rêves qui ont secoué
l’innocence de votre passé pluriel.
Ni un accident ou une coïncidence
mais bien l’esquisse d’un destin
qui ne devient possible qu’avec l’autre.
Ils souffrent bien les incapables d’aimer
quand ils se retrouvent sans l’écho
de leur voix inaudible sans confidences,
quand rien ne vient déranger l’habitude
qu’ils ont à s’enfermer dans leur suffisance
par peur de se découvrir vulnérables
et, c’est meurtris, qu’ils caressent leur déni,
monté comme une armure qui protège
l’image qu’ils brandissent comme un trophée

Omar Khayyâm

Sois heureux un instant, cet instant c’est ta vie
Vois, la brise a déchiré la robe de la rose,
De la rose dont le rossignol s’était enamouré ;
Faut-il pleurer sur elle, faut-il pleurer sur nous ?
La mort viendra nous effeuiller et d’autres roses refleuriront.

Camping Car

Douceur ou fraîcheur du matin quand la nuit, dans les bras du sommeil, on a fabriqué la magie du lendemain. On construit mieux le rêve quand le baiser est un papillon qui ramène dans son sillage le parfum des sincérités et il n’y aucune lumière plus intense que dans le regard qui parle d’amour et d’avenir.

Certains cultivent sur les plaines de leur égoïsme des châteaux où les fleurs peinent à respirer, d’autre sur le balcon d’une modeste demeure, les plus belles roses. Tout se vit entre la tête et le cœur et, rien n’est plus vrai que la douleur des amours mal consommées.
Je me suis aimé à pouvoir écrire avec tant de facilité, ce qui, avec de simples mots, devient ombre et lumière. Narcissique, m’accusera-t-on mais qui ne l’est pas l’instant d’un tressaillement, quand on a su donner quelques onces de joie à l’âme qui se déchire en voulant se convaincre que la vie est belle ? Rien de narcissique ou d’égoïste quand, avant même le réveil, on se surprend à vouloir aimer jusqu’à perdre connaissance. ce jour là, j’ai écris, d’un trait et sans ratures, ces…

Frivolités

On pourrait croire,
l’haleine peinte en clair,
qu’il suffit de le « dire »
pour que l’acte se fasse.
On pourrait penser
qu’avec des mots
on construit
des enfers et des paradis.
Comme on peut se convaincre
qu’on est abonné à l’innocence.
Il suffit, pourtant,
de s’écouter parler
pour se rendre à l’évidence,
que le bonheur germe en silence,
sur les promesses
que l’on a su tenir,
sur le respect de l’autre et de sa liberté
sur les sacrifices spontanés et volontaires
qu’on accorde,
sans rien en retour,
sur les souffles
tissés en je t’aime
et le contact vrai des épidermes.
Aimer n’est ni un contrat,
ni un serment
c’est le libre engagement à servir
ce qui fait du jour,
le bruit d’une rivière
et de la nuit,
des murmures de papillons.
On aime,
quand on peut ne rien exiger
on aime mal à vouloir croire
que le baiser doit rester brûlant,
la caresse éternelle
et le rêve infini.
On n’aime vraiment
que quand on sait voir
dans le regard de l’autre
tant de joies à vivre
tant de douleurs à s’éviter
tant de remords à bannir
tant de regrets à prévoir.
Tout est dans l’art à s’interdire
de dire « navré », un jour, une fois !
N’aime pas qui le désire,
il faut du cœur
et de l’esprit
Comme en peinture
les couleurs seules
sont insuffisantes
C’est dans le mariage des pensées
que se niche l’éternité du verbe aimer !

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