C'est libre que je suis meilleur

Les mots, mes mots… / C’est encore moi ! /

Chaque fois que l'envie d'écrire naît, c'est un peu pour vous que je fais l'effort d'exiger le beau pour donner aux fibres endormies, l'envie de s'étourdir.

Les mots, mes mots…

C’est votre joie qui fait mon bonheur quand je découvre un peu du souffle coupé par les mots qui ont su dire ce à quoi, on ne fait que penser. Chaque fois que l’envie d’écrire naît, c’est un peu pour vous que je fais l’effort d’exiger le beau pour donner aux fibres endormies, l’envie de s’étourdir. Nous naissons, peut être égaux mais chacun de nous a, chez les autres, ce qui fait nourrir sa passion. De la même manière que je reste béat devant la main qui sait donner de la volupté au corps taillé dans la pierre ou le bois, mes mots, quand ils tombent et s’alignent, c’est pour transporter la pensée vers des cieux qu’on ne fait qu’entrevoir.
J’ai eu la chance de ne croire qu’en ce que je ressens et c’est de là que me vient la force qui m’oblige à ne dire que ce qui est vrai, car pur ! J’écris, peut être, pour être reconnu disent ceux qui ignorent la gratuité des ambiances qu’on partage, ceux qui ne veulent pas savoir que le bonheur à plusieurs à des relents de paradis. j’écris pour moi quand, en moi se bousculent des images que personne n’a pu ou ne veut voir. Le verbe me sert à attirer le regard sur le détail qui donne à la chose toute sa lumière. Parfois, certains bruits ne sont audibles dans le brouhaha des quotidiens que si l’oreille se ferme pour écouter les battements des cœurs qui battent à l’unisson. Il n’y a rien de génial dans le texte qui s’étale quand les mots jouent à colin maillard. C’est le sens qui se dégage de la lecture qui fait le miracle de la pensée quand le point ou la virgule lui désignent le chemin de la raison. J’aime à écrire comme je respire. le regard qui déambule sur mes lignes doit respirer de la même manière pour que je sois sûr que nous contemplons le même rivage ou le même soleil.
La meilleure façon d’être sûr d’avoir suscité la curiosité à me lire, c’est quand le point final laisse chez la conscience un peu de ce besoin de savoir !


NOURR Edine

C’est encore, moi…

Acide, le verbe
Torture et souffrance
Avec le mot pour seul recours.
Parler et dire les regards étouffés
par des années d’habitude.
Ils ont peur du soleil
Les abonnés de la pénombre.
Ils grignotent la vie
Avec crainte et parcimonie.
Pourtant, il n’y a aucune crainte
À croquer le fruit, avec passion
quand le printemps se force à dessiner
pour nous, avec les couleurs des fleurs
des rondeurs délicieuses.
Construire une galaxie
sur les tons d’une mèche
ou trembler, sans le vouloir,
sur la fragilité des cils.
Attendre en dormant sur le seuil
des lèvres qui racontent des incendies
ou se pencher, les yeux fermés
pour respirer l’odeur d’un corps
qui rappelle le parfum du paradis,
Jasmin subtil et Santal envoûtant…

Elle est là, la vie, regardée
à travers des siècles de mensonges.
Vie interdite car incomprise.
Vie refusée car inconnue.
Mon bonheur est simple.
Une larme de joie suffit
pour qu’il se transforme
en feu d’artifice déchirant la nuit
en arc en ciel divisant l’azur.
Faire d’un baiser, un roman fabuleux.
Faire d’une étreinte, un fleuve en crue
Faire d’un regard, un horizon embrasé
et, finir le jour sur l’épaule nue
de la confiance retrouvée.
Libérez vos cheveux et vos yeux.
Ce que vous évitez de voir
est perdu pour l’éternité.
Levez-vous et dansez
au rythme de vos poumons,
à la cadence du cœur
qui ne sait pas s’arrêter.
Chaque rêve que l’on se refuse
est une insulte à l’esprit qui s’atrophie.
À quoi sert le feuillage d’un arbre
quand le tronc est creux,
rongé par le temps et l’habitude ?
Fade et triste est le spectacle
des consciences soumises
car Dieu n’a inventé le courage
que pour pouvoir imaginer sa vie
avec l’énergie des volontés.

Je regarde le ciel et les nuages
et je peux y imaginer des formes
qui racontent ce que je refuse d’oublier.
L’amour est en moi comme un souffle
qui dirige mes pas vers la grâce
d’un doigt qui annonce l’élégance,
transforme le regard incertain,
que je colle sur une hanche généreuse,
en spectacle nocturne défiant la volupté.
La vie est là où on veut bien la voir
et de nos choix, nous fabriquons un destin.

Ça fait mal d'apprendre à quitter ceux qui nous quittent, d'apprendre à les aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son cœur la force de se vider tout en demeurant habité. Apprendre à pleurer en souriant, à s'en aller en aimant . .

Philippe BESSON

Faisons en sorte qu’il soit meilleur,
nous ne sommes vus et jugés
que sur les traces que nous laissons derrière.
Laissez des prières pour héritage
est une offense à la vie, aux autres,
un silence qui ne veut rien dire
quand des graines pourrissent
faute de n’avoir pas été semées.

Poser un baiser, les paupières baissées
sur le dos d’une main d’une femme,
c’est, déjà, écrire un poème
avec le rêve pour encrier.


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