C'est libre que je suis meilleur

Belle ou jolie / Khawatir / Belle nature / Malade à mourir / On a tous besoin d’un regard

Sa beauté est dans rire. Il dérange la mélancolie et déstabilise l'ennui...

Jardins du luxembourg

Belle ou jolie !

Sa beauté est dans son rire
il dérange la mélancolie
et déstabilise l’ennui.
Elle est plus belle quand,
le geste, à peine esquissé,
est, déjà, élixir de féminité.
Sa beauté est dans le regard
qu’elle pose, intelligent,
sur mes ébahissements.
Quand elle réveille le matin
pour m’accueillir, le sourire en bonus,
comme le prince de ma demeure.
Ravissante quand l’odeur de sa peau
devient ce parfum subtil
qu’on imagine au paradis.
Belle encore et toujours,
dans sa quête des astuces
qu’elle collectionne pour plaire.
Elle, inimitable présence,
comme un trophée,
comme une couronne,
richesse de lignes courbes
donnant le vertige,
comme le baiser
qui termine le sommeil.
Belle, du matin au soir,
quand elle sait que mon regard
dessine pour elle,
le charme auquel elle aspire.
Imparfaites mensurations
exagérant les rondeurs,
quand l’épiderme s’impose,
quand la caresse devient brûlante.
Elle n’est pas belle pour les autres
jaloux du plaisir qu’on fabrique
à l’abri des prétentions gratuites.
Elle devient à peine jolie
quand je quitte son regard
quand ma présence devient absence
quand le verbe se paralyse
au lieu de décrire le bonheur
qu’elle a de m’appartenir.
Pas trop belle quand je me contente
du rêve que ses lèvres me suggèrent.
C’est dans mes rêves solitaires
que je découvre, une à une,
ses qualités de fière amante.
Sa capacité à rester femme
est la plus belle des récompenses.

Oh la , la !!! Bonjour les amis /es ,,,

Quel spectateur de la beauté féminine notre Nourr Edine !!! , comment inventer tant de phrases chargées de la belle et fine poésie, de désir voluptueux et des satisfactions raffinées , presque baroques où les émotions sont mélangées entre la joie et la douleur  comme un observateur passif, amant caché et abattu par l’indifférence de sa muse. ….
Comment déchiffrer avec cette originalité extravagante les plus profondes et inénarrables des émotions , comment évoquer ces sensations étranges que , seulement la beauté qui coupe le souffle, peut déclencher en un être délicatement sensible et invraisemblable qui connais comment captiver toutes les femmes de l univers ,,Rencontre vertigineuse avec le plaisir des émotions qui érodent la pudeur .. Nourr sait comment nous déséquilibrer ,,, , ,,, Merci ..

Pilar…

Beauté

Malade à mourir

Malade de moi-même
ayant cru que je pouvais
en me regardant, voir la vie
comme elle aurait pu être
mais chaque cœur ne bat
que pour ce qui le rassure.
J’ai cru voir l’amour
comme un navire qui vogue
sans craindre le naufrage,
je l’ai trouvé esclave des égoïsmes
adoptés comme des valeurs
communes et quotidiennes.
Ils savent te sourire
quand tu les sers
et se détournent de toi
quand l’envie d’être servi
te prend à la gorge.
Ils se mettent à plusieurs
pour maquiller la vérité
au gré de leur vouloir
et font de toi, un portrait
de prédateur insatiable,
pour paraitre des anges.
Quand tu donnes tout pour le plaisir
de voir heureux l’être à chérir
tu ne fais rien d’autre
que confirmer leur erreur
à se croire indispensables.
Inutile de vouloir revenir
à ce qui aurait du être
l’habitude, ne dit-on pas,
est une seconde nature.
Tu as insisté pour que, de ta vie,
ils en font l’incroyable destin
pour que le vivre ensemble
profite, également, à plusieurs.
Ce que tu offres ne t’appartient plus
« personne ne t’a forcé à le faire »
te diront-ils, en haussant les épaules.
Naïf, tu t’es cru spontané
dans un monde qui cache
son jeu pour mieux être !
Être vrai est l’erreur à ne pas commettre
quand autour de toi, le corbeau
s’essaie à la colombe qui marche
et le loup, à l’agneau qui apprend
à vivre à l’ombre de sa mère !

Khawatir  – خواطر

Elle n’ose pas dire
que les mots fabriquées pour elle
sont la plus belle des reconnaissances.
Si l’épiderme qui frémit se cache
sous la soie qui dessine ses formes
si le cœur s’envole et l’âme se repose
quand elle finit ma lecture,
elle s’enfonce dans le secret de sa féminité
pour en sortir plus belle.
J’aurais aimé voir de la gratitude
pour l’avoir vue séduisante,
j’aurais souhaité qu’elle m’inonde
de l’éclat de son regard
et, paralysé ainsi,
l’élan admiratif qui remue mes entrailles,
quand je la vois, quand je pense à elle
que mon âme se mette à chanter
sa grâce et ses charmes.
Sait-elle que mon génie se nourrit de sa démarche,
du nacre velouté de sa peau diaphane ?
Sait-elle que sans elle, dans ma solitude imaginaire,
les mots qui paraissent superbes
deviennent des bruits dans le tumulte des rues.
Je me hasarde souvent
dans les brèches de son armure,
je surprends, alors,
au détours des mots qu’elles inventent,
un peu de moi, un peu de la magie
qu’elle me force à fabriquer pour elle.
Elle semble vouloir ignorer le charme
que je dessine sur les courbes de son corps
mais je devine que, malgré l’effort qu’elle semble faire,
ma prose lui devient une liqueur indispensable
pour se sentir femme !
Dieu qu’elle est belle quand elle revient
pour me lire dans le silence étroit qu’elle s’impose.
Mes mots tracés comme des vérités insupportables
arrachent la monotonie aux instants qu’elle passe
quand elle me condamne à l’oubli.
Comme une horloge qui lui indique le temps,
mes mots viennent réchauffer le souffle
qui donne à sa démarche la volupté
qui manque à celles qui ne savent pas me lire !

Comment ne pas être amoureuse ! Tu nous mets tellement en valeur, nous les femmes. Tu es un ange mon ami…l’ange des mots, du cœur, de l amour.

Muriel

Belle nature

J’imagine la douleur de quelqu’un à qui la nature a donné une grande sensibilité dans ce monde où les masques finissent, toujours, par tomber. Si ce même individu, pour une raison où une autre, a découvert que pour ne pas tomber dans la facilité du verbe mentir, il faut du courage. Si en plus, la vie, loin de sa famille, lui a apprit que le courage s’acquiert dans les communautés livrées à elles mêmes, nous avons alors, d’une part cette grande conscience de la beauté de la vie, de la nature et des êtres que l’ambition ou la cupidité n’ont pas corrompue. D’autre part, et c’est là sa douleur quotidienne, il doit affronter les perversions des êtres incomplets ou désaxés à cause du flou qui entourent leurs désirs.
Déchiré entre le vertige de la beauté et l’horrible spectacle des comportements malsains, il balance entre le vertige de ses découvertes quand, seul, il reste stupéfait par tant de grâce et de beauté de ce que l’univers présente et la fange bouillonnante des ambitions incontrôlables. Dés qu’il entre en contact avec les autres, si parfois, il a l’impression de n’avoir pas quitté l’univers qui l’enchante, souvent, il regarde attristé, le spectacle des âmes corrompues, arrogantes dans l’ignorance de leur handicap. La déchirure est d’autant plus grande quand le talent naturel de l’être, devant lui, est utilisé pour tromper.
Il y a comme une injustice dans cette distribution de l’humilité entre les êtres. Certains l’acquiert en travaillant sur leurs limites, leurs ressources ou leur capacité à s’accepter comme il sont. Ils n’en sortent que plus remarquables. La nature, ou Dieu pour certains, est incapable de créer la laideur tant dans les formes, les couleurs ou les comportements. C’est bien l’humain qui, dans sa course effrénée à se croire meilleur, brise le charme des choses belles et harmonieuses qu’il a en lui.
Il est pourtant certain que se laisser aller au rythme de sa nature, dans une réponse spontanée à ce que chacun véhicule, est ce qui fait de chacun le meilleur. Le meilleur pour lui, d’abord, en ne nageant pas contre le courant, pour les autres car l’image de quelqu’un bien dans sa peau, apaise et rassure. Il n’a besoin de personne pour être, pour apprendre et comprendre comment et où trouver la beauté des êtres et des choses !

I y a, comme un regard

On a tous besoin d’un regard…

Elle hésite,
elle tremble et pourtant,
tout, en son corps, réclame sa présence.
Elle sait qu’en elle, désormais,
est née la soif des mots que lui seul sait dire.
Elle sait que le feu qui parcourt son épiderme
quand il la voit, quand il la regarde,
est le seul capable de réveiller,
en elle, ce qui est féminin.
Il a su la voir, elle,
derrière l’image à laquelle,
ses proches l’ont habituée.
Il sait, lui, passer des heures
à dessiner la volupté sur les courbes,
aux autres, invisible.
Comme devant un miroir,
elle aime à s’admirer dans ses regards.
Il relève la mèche et enfonce ses doigts,
doucement, dans ses cheveux
fatigués par les soins inutiles.
Elle gonfle le thorax pour mieux respirer
l’éloge discrète qu’il lui lance
entre le rire et le silence.
Même quand elle ne le voit pas,
elle sent la caresse
qui accompagne sa démarche et,
même quand il est absent,
elle se fait, pour lui,
l’instant d’une tristesse inconnue,
encore plus coquine.
Il ne la voit pas, il la sent vivre.
Elle se voit pour lui, plus belle que jolie
c’est pour lui qu’elle se fait rare.
Occupé ailleurs par les beautés lointaines,
il oublie parfois qu’elle peine pour survivre
et quand il la retrouve, fatiguée
comme une épave oubliée,
il la relève, lui tient la main et l’aide
à apprendre à respirer comme une femme
qui s’oublie dans son désert
de courbes et de lumières.
Il fait revenir le sourire sur les lèvres
qui ne savent plus comment est fait un baiser.
Il ramène son regard, occupé ailleurs,
sur la hanche hospitalière qu’elle ne sait pas voir.
Il lui apprend que le rythme de ses pas
est une musique qui bouleverse
les consciences masculines et,
si elle n’a point besoin d’élever la voix,
son rire suffit pour s’accaparer l’attention
des ombres alignées le long des trottoirs !
Pour lui, c’est une victime des arrogances
qui tentent d’étouffer sa joie d’être femme.
Pour elle, il est le maître à danser
qui sait la voir vivre comme une femme,
simplement !

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