C'est libre que je suis meilleur

Mystic River

Cinéma: THERE ARE STORIES A RIVER CAN TELL

Le scénario

Des années après le drame qui a brisé son enfance, un homme retrouve ses deux meilleurs copains de l’époque. Mais la fille de l’un d’eux vient d’être assassinée et, au fil des investigations, les démons du passé reviennent hanter le trio.

Clin d’œil

En 2004, Mystic River fut récompensé par pas moins de 4 Oscars, dont celui du meilleur film, de la meilleure actrice dans un second rôle (Marcia Gay Harden), du meilleur réalisateur (Clint Eastwood), et du meilleur scénario adapté (Brian Helgeland).

Bande annonce

Sean Penn

Fils du réalisateur et comédien Leo Penn et de l’actrice Eileen Ryan, Sean Penn, frère aîné de Chris Penn, est formé au Group Repertory Theatre de Los Angeles. Il y aborde la comédie et la mise en scène, et se consacre au théâtre. Après quelques apparitions à la télévision, le comédien décroche, en 1981, un rôle dans Taps de Harold Becker, un film qui révèle également Tom Cruise. N’abandonnant pas pour autant le théâtre, Sean Penn accumule les premiers rôles, jouant sous la direction de John Schlesinger (Le Jeu du faucon) ou Louis Malle (Crackers, resté inédit en France).
En 1986, il épouse Madonna qui lui donne la réplique dans la comédie policière Shanghai surprise (1986). L’échec commercial et critique du film n’empêche pas Sean Penn de s’imposer à Hollywood. Il campe le fils de Christopher Walken dans Comme un chien enragé (1985) et s’illustre en nouvelle recrue policière dans Colors de Dennis Hopper. Un tempérament fort, rebelle, lui permet de composer les « violents » (il est un soldat américain violeur dans Outrages et le condamné à mort de La Dernière marche) ou les loosers magnifiques (She’s so lovely avec sa deuxième épouse Robin Wright Penn). Cyniques et manipulateurs, les personnages qu’il campe appartiennent aussi bien au film noir (L’Impasse, U-Turn, ici commence l’enfer), au thriller (The Game), qu’au film de guerre (La Ligne rouge).
Comédien reconnu et consacré (Prix d’interprétation au Festival de Cannes 1997), Sean Penn mène aussi une carrière de cinéaste. Il réalise en 1991 son premier long métrage, The Indian runner, dont il signe également le scénario. Pour son deuxième film, Crossing guard, il dirige Jack Nicholson en père de famille vengeur et désespéré. Il retrouve ce dernier pour les besoins de The Pledge, un drame policier adapté d’un roman de Friedrich Dürrenmatt et présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2001. Se faisant plus rare à l’écran, Sean Penn accepte toutefois de tourner sous la direction de Clint Eastwood dans Mystic river (2003), pour lequel il obtient l’Oscar du meilleur acteur en 2004. Face à Kevin Bacon et Tim Robbins, il incarne un père endeuillé sur le point de commettre l’irréparable. Délibérément à l’écart du cinéma hollywoodien et des grands studios, l’acteur s’épanouit dans des productions indépendantes comme 21 grammes (2004) d’Alejandro González Inárritu et The Assassination of Richard Nixon (id.), où il donne sa chance au réalisateur Niels Mueller. Il fait équipe pour la première fois avec Sydney Pollack en 2005 pour le thriller politique L’Interprète aux côtés de la prolifique Nicole Kidman.
Sean Penn retourne derrière la caméra en 2007 et permet à Emile Hirsch d’obtenir son premier très grand rôle grâce à Into The Wild, épopée tragique au milieu des paysages indomptables des Etats-Unis. Il endosse ensuite le rôle poignant de Harvey Milk dans le biopic par Gus Van Sant de l’homme politique américain, militant pour les droits civiques des homosexuels assassiné en 1978 à San Francisco. Le comédien retrouve ensuite Terrence Malick pour Tree of Life (2011), une œuvre métaphysique dans laquelle il interprète un personnage en pleine errance existentielle. Toujours en 2011, il campe une rockstar déchue et au look assez extravagant dans This Must Be the Place, présenté comme Tree of Life au Festival de Cannes.
Par la suite, Sean Penn interprète l’impitoyable chef de la mafia Mickey Cohen, qui règne sur Los Angeles dans Gangster Squad (2013), avant de rejoindre le casting de La Vie Rêvée de Walter Mitty, la nouvelle fantaisie de Ben Stiller. En 2015, il se plonge dans le cinéma d’action avec Gunman de Pierre Morel. Un genre auquel il s’essaye pour la première fois mais qui reste toutefois en phase avec les idées politiques et humanistes du comédien, puisque le film traite des nombreuses pressions qu’exercent les grandes puissances occidentales sur les pays en voie de développement. Cette même année, le cinéma français lui rend hommage en lui remettant un César d’honneur pour l’ensemble de sa prestigieuse carrière.

Source

2004 OSCAR DU MEILLEUR ACTEUR

Vous avez dis Art ?

Je viens de revoir le film « l’interprète » avec Sean Penn et Nicole kindman et devant tant de sincérité dans l’interprétation, on est pris de questionnements face à ce que nous produisons dans l’univers artistique et plus généralement, médiatique.
Pourquoi nos « acteurs » ou supposés comme tels sont minables, insignifiants et sans réel talent, à part quelques exceptions que l’on compterait sur les doigts d’une seule main ? ils ne jouent pas, ils font semblant car convaincus qu’ils sont incapables d’atteindre cette exigence. Tout, dans notre sphère artistique, est sujet à répétition sans vraiment convaincre. Une fois remarqués, ils ne bougent plus d’iota et ce petit éclat qui les a fait connaitre devient leur seul capital.
Combien de supposés humoristes ne font plus rire ? Combien de supposés acteurs donnent cette impression qu’ils jouent le même rôle dans plusieurs films différents ?
A bien réfléchir, ce n’est point leur faute, sans formation artistique, sans talent et sans cette étincelle originale qui rend particulière, leur prestation, ils ne peuvent ni renouveler leur répertoire, in évoluer et encore moins s’épanouir. Le seul domaine dans lequel ils excellent est le faire semblant, aidés en cela, par des officiels, eux-mêmes parachutés par hasard dans un domaine très exigeant. Comment peut on attendre des miracles de ces groupes d’amateurs quand on sait que l’art est un défi en perpétuel évolution ? Bien sûr, ils savent imiter le grand père en adoptant la voix et le look, bien sûr, ils savent jouer aux stars sur le tapis des festivals et bien sûr, ayant compris que cela rapporte, ils se sont mis à s’éprouver dans les caprices de stars hollywoodiennes. Limousine et palaces cinq étoiles pour s’afficher, souriant comme s’ils venaient d’achever la saga de Star War.
Ils sont allés jusqu’à s’inventer un syndicat et imprimer une carte d’artiste ! Le comble dans un pays où la formation artistique est proche de nulle, où l’école n’aborde même pas l’idée de développer les activités artistiques avec ce fameux leitmotiv « que te manque-t-il, homme nu ? ». L’art est un luxe, pense-t-on alors que, dans n’importe quelle demeure marocaine, dès que vous dépassez le seuil, l’art est partout. De la photo du grand père qui surveille le salon, au mariage des couleurs des tissus d’ameublement. l’art est dans le dosage des ingrédients d’une recette de tagine ou dans l’élégance du geste qui suspend la théière au dessus du vert pour oxygéner l’arôme et faire respirer les senteurs, l’art est dans le caftan légendaire mais également dans la manière de le porter. Notre art est présent tout en étant invisible. Il nous faut l’introduire comme une matière obligatoire au baccalauréat. Si la danse aide à mettre un peu de grâce dans le mouvement, la gestuelle ou la démarche, la musique, nous le savons, marie le rythme à la voix. La sculpture, aide à fluidifier la manipulation et développe le sens des formes et des textures.
Nous sommes passé à côté de monuments dans l’art d’exprimer des sensations et de raconter des existences légendaires, nous avions la foi dans l’art d’interpréter et l’amour du verbe qui sait dire. Seddiki et Laalej auraient pu devenir des maîtres à penser de l’Art marocain, des icônes à célébrer chaque année, des directeurs de festivals qui choisiraient les meilleurs au lieu des médiocres d’aujourd’hui.

Freedom

Soul Music

Liban

Paco de Lucia

Plus belle, libre !

Mort libre

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