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Jane Goodall

Portrait d’une femme passionnante et passionnée.

Jane Goodall

Jane Goodall, née le 3 avril 1934 à Londres, en Angleterre, est une pionnière dans les recherches sur les rapports humain-animal et s’investit depuis toute petite dans la préservation de la vie animale sauvage d’Afrique. D’une petite fille rêveuse, Jane a grandi pour devenir une scientifique aventurière doublée d’une activiste. Dre Jane Goodall est aujourd’hui une primatologue, anthropologue et éthologue reconnue à travers le monde entier.

Valerie Jane Morris-Goodall est née à Londres le 3 avril 1934, d’un père ingénieur et d’une mère auteure. Jane, qui a une sœur, Judy, est tombée amoureuse de la vie sauvage dès son enfance. Petite déjà, au lieu de jouer avec les enfants de son âge, Jane préférait rester seule dans la nature, à observer les animaux dans le jardin, à relater et à faire des dessins de ce qu’elle voyait. Jane pouvait rester des heures cachées dans son jardin, ce qui inquiétait ses parents au point de la déclarer « disparue » au poste de police.

Lors de son voyage au Kenya, en avril 1957, Jane Goodall, alors âgée de 23 ans, rencontra le reconnu anthropologue et paléontologue Dr Louis S. B. Leakey. Celui-ci effectuait à cette époque des fouilles dans la Corne de l’Afrique. Jane bluffa le Dr. Leakey avec ses connaissances à tel point qu’il lui offrit une opportunité qu’elle ne put refuser, celle de devenir son assistante, et de l’accompagner sur des fouilles archéologiques en Tanzanie.

Après avoir étudié les fossiles à Olduvai Gorge en Tanzanie, le duo a commencé à étudier les chimpanzés sauvages près du lac Tanganyika, toujours dans ce pays. Dr Leakey avait pensé auparavant à mener une longue étude de terrain, car il pensait que les animaux pouvaient être encore à l’origine de nombreuses découvertes. Leakey proposa à Jane de mener cette étude, étant convaincu que celle-ci saurait s’adapter et qu’elle avait le tempérament adéquat à un isolement à long terme.

Cela tombait à pic, car Jane voulait rester parmi les chimpanzés pour en apprendre plus et parce qu’elle voulait « apprendre des choses que personne d’autre ne savait, découvrir des secrets par le biais d’observations patientes ». Ce fut donc la mission que Leakey lui assigna.

Sur le terrain

Une page de notes de terrain prise par Jane à Gombe.

Sur National geographic

Munies d’un carnet de notes, de jumelles et de quelques affaires, Jane et Vanne arrivèrent en Tanzanie le 4 juillet 1960, pour ce qui allait être « la plus longue étude de terrain des animaux sauvages dans leur environnement naturel. »

La vie avec les chimpanzés

Se rapprocher toujours un peu plus était le but de Jane, qui a mis énormément de temps avant de gagner la confiance des chimpanzés de la réserve. Jane ne voulait pas les brusquer et prendre le risque de les faire fuir. Alors elle usa de patience, de beaucoup de patience. Cela prit un peu plus d’un an avant qu’elle puisse seulement voir un repas.
Au début, Jane ne pouvait s’approcher qu’à cinq cents mètres maximum, ce qui pouvait laisser présager la difficulté d’acceptation. Un an après, seuls trente mètres séparaient Jane des familles de grands singes. C’est après deux longues années teintées de patience et d’optimisme que Jane fut enfin acceptée, et qu’elle put créer un contact.
Jane avait créé un rituel qu’elle aimait surnommer le « banana club » : chaque matin, elle se levait tôt pour aller donner, toujours à la même heure, une banane à chaque chimpanzé. Cela avait établi un lien de confiance, qui allait se renforcer le long de son séjour.
Jane menait une expérience, une quête avec comme seules armes sa patience, sa détermination et sa plume. À l’inverse des spécialistes, elle n’avait pas de diplôme. Des scientifiques ont critiqué sa façon peu conventionnelle de faire son étude. Jane avait, par exemple, donné des prénoms aux chimpanzés, car elle avait compris qu’ils avaient une personnalité, une conscience, alors que cette idée était encore rejetée par les spécialistes qui voulaient plutôt leur donner des numéros. En ce sens, Jane était pionnière. La jeune femme ne considérait pas les chimpanzés comme des « animaux de laboratoire » ou des sujets de recherche, mais comme des êtres vivants avec une conscience.

Jane Goodall et Dr Louis Leakey

Jane Goodall :

    »Il y a deux Jane. Il y a l’icône, et il y a moi »  

Si tu souhaites quelque chose de tout ton cœur et mets tout en œuvre pour l’atteindre, sans relâche, tu trouveras invariablement un moyen d’accomplir ton rêve.

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